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  • Revue n° 692 Décembre 2006
  • Aide militaire aux autorités civiles : quelques observations personnelles

Aide militaire aux autorités civiles : quelques observations personnelles

Sebastian Roberts, « Aide militaire aux autorités civiles : quelques observations personnelles  » Revue n° 692 Décembre 2006 - p. 14-19

Le général Sebastian Roberts, commandant le district de Londres, évoque ici l’aide apportée par les militaires aux autorités civiles lors d’une catastrophe, accidentelle ou intentionnelle ; ce que les Américains appellent Homeland Defense, les Britanniques « résilience », qui est d’abord celle de la population. La connaissance mutuelle et la confiance réciproque en sont les fondements.

Military Aid to the Civil Authorities–some personal observations

The commander of London District, General Sebastian Roberts, gives an account of the aid given by the military to the civil authorities in times of emergency, either natural or man-made; what the Americans refer to as ‘homeland defence’ is called ‘resilience’ (primarily that of the population) by the British. Mutual knowledge and confidence among the military and civil authorities are its foundations.

  Article available in english version 

Un des aspects le plus marquant des attentats de Londres, en juillet 2005, fut la réponse qu’ils ont déclenchée de la part de toutes les personnes et organisations différentes impliquées pour y faire face. Les commentateurs du monde entier ont salué la réaction flegmatique, « typiquement britannique », des Londoniens, ainsi que celle des secours et des autres services. Le Premier ministre, Tony Blair, a résumé ces opérations en déclarant qu’elles avaient été traitées comme des « affaires courantes » (1). Nombreux sont ceux des services de secours, y compris des soldats, qui ont formulé cette opinion sous d’autres termes en affirmant que cela s’était passé : « comme à l’exercice ». Je partage tout à fait cet avis en tant qu’officier général commandant le district de Londres (mon homologue français est le Gouverneur militaire de Paris). Il ne s’agit pas bien sûr de sous-estimer la souffrance des victimes tuées ou blessées, ni celle de leur famille, mais comme tout soldat, j’assume ma responsabilité envers la population et ai le devoir de la protéger. Je tiens donc à souligner que lors des attentats du 7 juillet 2005, notre entraînement, mais aussi notre expérience d’exercices très particuliers ont été mis à contribution ; et à cet égard, nous étions bien préparés.

Résilience

Permettez de poursuivre sur notre état de préparation pour ceux et celles d’entre nous qui sont impliqués dans des rôles que les Américains qualifient de Homeland Defense en vue d’affronter le terrorisme à l’échelle pratiquée par Al-Qaïda et les autres groupes aux méthodes similaires. Au Royaume-Uni en général, et à Londres en particulier, nous ne parlons pas de « défense de la patrie », mais de « résilience » (2). Il s’agit plus que d’une simple question de sémantique, car ce terme inclut aussi avant tout, toutes sortes de défis auxquels la population et son bien-être sont confrontés (ainsi bien sûr que nos nombreux hôtes, ouvriers et visiteurs de toutes les nations du monde), mais il comprend aussi les menaces naturelles ou humaines, comme les inondations, la grippe ou le terrorisme. La « résilience » concerne aussi les activités considérables liées au traitement des suites de tels événements, c’est-à-dire la « gestion des conséquences ». J’en viens donc à ma première observation qui est l’importance fondamentale de se concentrer non seulement sur la manière de prévenir les désastres et de s’en protéger, mais aussi sur la capacité à réagir et à revenir à l’état initial.

Population

La focalisation sur notre faculté à rebondir est intimement liée à ma deuxième observation : il est crucial d’impliquer la population, aussi bien avant qu’après n’importe quel événement majeur. Il s’agit d’un domaine très complexe qui exige des prises de décision au plus haut niveau pour trouver un équilibre entre l’information du public et le maintien de la normalité et de la morale. Cette tâche est déjà suffisamment difficile dans une société homogène et de dimensions restreintes, mais la situation est encore bien plus complexe dans une agglomération aussi hétérogène que Londres. Quels que soient les messages à émettre, ce processus passe par les médias, et par conséquent d’excellentes relations avec eux. Sous une perspective purement militaire, l’aspect le plus important dans l’information de la population consiste à répondre à ses attentes. Une idée répandue, même chez les politiques, sans parler des médias et du public, veut que les forces armées seront toujours là pour venir à son secours, quelle que soit la situation. Cette attente est fondée sur des événements historiques, et des succès comme notre rôle dans la lutte anti-incendie pendant la grève des pompiers, ou lorsque nous avons été confrontés à l’épidémie de fièvre aphteuse. Nous devons travailler constamment pour rappeler au public la réalité : d’une part nos forces armées sont organisées et équipées pour la guerre et autres opérations d’assistance à l’étranger, et d’autre part, nos effectifs restreints et notre réactivité opérationnelle très élevée signifient que nous devons n’être employés qu’en dernier recours, quand il s’agit d’apporter une aide militaire aux autorités civiles. Nous disposons en cela d’un avantage sur la plupart de nos alliés, car les forces armées de notre pays n’ont jamais reposé sur une tradition de conscription. Nos effectifs ont toujours été relativement restreints et ont généralement été employés à l’étranger. S’il est donc tout à fait inhabituel de voir des soldats dans les rues de Grande-Bretagne, il est encore plus difficile de faire comprendre aux gens que nous ne sommes, tout simplement, pas équipés pour mener à bien la plupart des opérations, de plus en plus techniques, que conduisent les services civils de secours.

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Plan de l'article

Résilience

Population

Capacités

Concertation, échanges

Connaissances mutuelles

Confiance

 
 

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