Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 725 Décembre 2009
  • Globalisation : enjeux et perspectives

Globalisation : enjeux et perspectives

Bruno Munier, « Globalisation : enjeux et perspectives  » Revue n° 725 Décembre 2009 - p. 58-64

Du fait de l’extraordinaire accélération des mutations, de la complexification des enjeux et, surtout, de la survenance d’un « risque global », la mondialisation, bien que se situant dans le prolongement de l’aventure humaine, constitue une révolution historique sans précédents. Pour la première fois depuis que nos ancêtres se séparèrent pour coloniser les continents, nous sommes unis dans une communauté de destin. Ce qui exige que l’on dépasse nos différences et nos égoïsmes pour inventer une nouvelle gouvernance mondiale, seule solution à l’épée de Damoclès qui menace la planète.

Le particularisme linguistique, culturel et intellectuel français prend tout son relief avec l’analyse du processus de globalisation ! Lorsque nous empruntâmes ce concept, nous traduisîmes globalization tout d’abord par le terme plus familier de « mondialisation » avant d’intégrer la traduction littérale : « globalisation ». Deux mots pour le prix d’un ! Il fallait donc inventer deux définitions séparées et, pourquoi pas, créer des approches différentes qui prennent en compte les travaux de nos chercheurs. Pour certains, le premier mot devait caractériser la circulation des hommes, des capitaux et des idées, incluant éventuellement la prise de conscience de l’universalité naissante et pourquoi pas l’existence de forces cherchant à structurer la réorganisation planétaire au profit d’une élite. La mondialisation n’était plus alors un simple processus s’inscrivant dans une continuité historique, mais le résultat d’une manipulation orchestrée par le grand capital. Lénine revenait à la vie ! Le terme de globalisation se rapporterait, quant à lui, aux nouvelles interconnexions et interdépendances économiques locales, régionales et globales engendrées par la mondialisation et dont il serait l’épiphénomène. Inutiles et stériles, ces débats sémantiques masquent une réalité à la fois simple dans son principe et complexe par son ampleur et sa nature : la mondialisation est le résultat d’un processus de globalisation. Par définition, celui-ci affecte l’ensemble des acteurs, États, entreprises et individus, les insérant dans une dynamique qui transforme peu à peu le système tout entier autant que les éléments qui le composent. Il faut donc comprendre la mondialisation dans son expression générale de totalité, autant que par ses manifestations singulières, la dynamique qui unit le tout à chacune des parties exigeant qu’on appréhende le processus en tenant compte de sa réalité complexe, multiscalaire. La gouvernance elle-même est affectée par cette multiplication des échelles qui fait que l’État, non content d’abdiquer une partie de sa souveraineté en faveur d’instances intergouvernementales par le biais de traités librement négociés, concède aux collectivités locales des responsabilités qu’il ne peut plus ou ne veut plus assumer.

…multidimensionnelle et dynamique

Tout phénomène social est par essence multidimensionnel. Les perspectives économiques, politiques ou socioculturelles ne sont que des prismes traduisant un aspect d’une réalité toujours infiniment plus complexe. Pour quelles raisons extraordinaires en irait-il alors autrement de la mondialisation ? Comment une dynamique aussi puissante pourrait-elle se réduire au seul processus d’intégration du marché mondial ? De fait, même s’il fallait considérer l’angle économique comme la dimension essentielle du processus, comment imaginer que les mutations qu’il engendre n’aient pas de conséquences sociologiques, culturelles, juridiques, politiques et géopolitiques majeures ?

Tout processus présuppose l’existence d’un faisceau d’interactions. Or, inévitablement, ces dernières engendrent un changement entre l’état de chacune des parties avant et après l’échange, aussi mineur et imperceptible soit-il. Inhérente à toute société, la fonction d’échange, qu’elle soit de nature économique, politique ou culturelle, impose donc une évolution progressive qui fait qu’aucune société, jamais, ne peut être considérée comme statique. Et cela d’autant que la somme des interactions affectant un système social est, par nature, multidimensionnelle ! Cependant, le rythme avec lequel s’opère le changement, imposant une mutation visible des parties et du tout, diffère d’un cas à un autre et, surtout, selon les époques ! La chose est évidente si l’on considère que la dynamique varie selon les outils qui sont mis à disposition des différentes formes d’échange (commerce, communication…). Si l’avancée technologique contribue à accélérer et à fluidifier les interactions, il est logique de prétendre que le « progrès » accélère les dynamiques intra et inter-sociétales, ce qui explique dans une large mesure l’accélération spectaculaire avec laquelle se transforme la société contemporaine. Il y a en quelque sorte un changement dans le changement !

Il reste 70 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Mondialisation et globalisation, une même réalité, par essence multiple…

…multidimensionnelle et dynamique

Risque global et société globale

Disparités et unité

Réinventer la gouvernance mondiale

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.