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  • Revue n° 734 Novembre 2010
  • Pensée militaire - La recherche stratégique française en mutation

Pensée militaire - La recherche stratégique française en mutation

Hervé Coutau-Bégarie, « Pensée militaire - La recherche stratégique française en mutation  » Revue n° 734 Novembre 2010 - p. 113-116

Il est courant d’entendre dire que la recherche stratégique française est en crise. Les arguments sont bien connus. Tout d’abord, le manque criard de moyens : aucun centre de recherche français ne peut rivaliser, non seulement avec les think tanks américains, mais même avec les grands instituts européens. Seul l’Ifri dispose d’un budget lui permettant de se situer dans le peloton de tête des instituts internationaux, mais il a une vocation généraliste et ne consacre qu’une faible part de son activité à la recherche stratégique. Il en résulte une pénurie dramatique de chercheurs et donc l’incapacité à lancer des grands programmes de recherche. Ensuite, le manque de reconnaissance de la part des pouvoirs publics qui ont toujours proclamé en paroles la nécessité d’une recherche indépendante pour, souvent, s’en désintéresser dans les faits. Quiconque a un peu fréquenté les couloirs du ministère de la Défense ou consulté les appels d’offres de la Délégation aux affaires stratégiques (DAS) sait parfaitement que la recherche fondamentale est éloignée des préoccupations des donneurs d’ordres, qui ne retiennent que des sujets techniques ou dictés par l’actualité. Il n’y a aucune chance d’obtenir un contrat sur les concepts, les principes ou les méthodes de la stratégie ou sur la validité des enseignements des grands auteurs, tout ce qui ressortit à la stratégie fondamentale. Le ministère ne finance que de la stratégie appliquée. Il a très largement tourné le dos à cette théorie générale qui fut, depuis le XVIIIe siècle, une spécialité des stratégistes français qui, jusqu’à Castex, Beaufre, Gallois et Poirier, ont rayonné dans le monde entier. Les instituts ont dû s’adapter à cette exigence. Ce qu’ils font, et qui est certes très nécessaire, relève davantage de l’expertise que de la recherche.

Cette dernière devrait normalement être prise en charge par l’Université. Mais les études stratégiques n’y ont jamais obtenu droit de cité, d’abord en raison d’une vieille tradition antimilitariste dont on perçoit encore, de temps à autre, quelques relents (je songe ici à des refus de qualification scandaleux opposés par le Conseil national des universités à des chercheurs plus que compétents, mais qui avaient le malheur de se consacrer à l’histoire militaire ou navale) ; aussi en raison du manque d’organisation de la filière relations internationales, à laquelle les études stratégiques pourraient et devraient se rattacher. La science politique et la sociologie ont toujours été en France, depuis les grands fondateurs comme Durkheim, tournées vers les études internes et n’ont accordé aux problèmes internationaux qu’une attention marginale. Une entreprise comme la polémologie de Gaston Bouthoul s’est développée totalement en dehors de l’Université (si l’on excepte le prolongement isolé représenté par l’Institut de polémologie de Strasbourg, fondé par Julien Freund).

Dans les années 70, il y a eu une amorce d’institutionnalisation, en histoire avec André Martel, qui a créé à Montpellier le Centre d’histoire militaire et d’études de défense nationale (CHMEDN) ; en science politique avec Pierre Dabezies qui a créé à Paris le Centre d’étude des politiques de défense (Cepode). L’État a paru s’y intéresser avec la création en 1972 de la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN) et la mise en place, au sein du Secrétariat général de la défense nationale, d’une mission pour les études de défense. Les années 80 ont connu un véritable engouement pour la filière, avec la multiplication des DEA et DESS de défense, probablement au-delà des débouchés qu’elle pouvait offrir. Mais aucune de ces tentatives ne s’est véritablement enracinée dans le temps. La dissolution de la Fondation pour les études de défense nationale, en 1993, a été particulièrement malheureuse. Le bilan plutôt négatif que l’on pouvait présenter il y a déjà une décennie (1) reste malheureusement valide, on peut même se demander si les choses ne se sont pas dégradées.

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