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  • Revue n° 740 Mai 2011
  • Marin sous trois républiques (1931-1995)

Marin sous trois républiques (1931-1995)

Camille Sellier, « Marin sous trois républiques (1931-1995)  » Revue n° 740 Mai 2011 - p. 126-127
Auteur(s) de l'ouvrage : Vice-amiral d’escadre Marcel Duval Économica, 2011 ; 288 pages

Marin sous trois républiques (1931-1995)

Les plus anciens et fidèles lecteurs de la Revue Défense Nationale se souviennent certainement de celui qui la dirigea en tant que président du Comité d’études de défense nationale de 1977 à 1983, mais aussi de l’auteur de nombreux articles et notes de lecture d’ouvrages, traitant de questions stratégiques et de défense, régulièrement publiés par cette même revue sur une période de près de trente ans puisque le dernier, « La géopolitique de l’énergie », parut dans la livraison de février 2005.

Simultanément, au cours de cette longue période, un grand nombre de conférences, colloques et autres séminaires tenus à Paris et portant sur les mêmes questions ont compté parmi leurs animateurs, intervenants ou participants, l’amiral Duval, ce vieux Monsieur distingué auquel il revenait souvent de dire le mot de la fin, sinon la conclusion formelle faite par la personnalité organisatrice. Ce n’était pas le privilège de l’âge comme il aimait à le souligner par coquetterie, mais sa compétence indiscutée, la pertinence des points sur lesquels il fondait sa synthèse et aussi une certaine mansuétude dans l’expression de critiques compensée, il était vrai, par une retenue dans l’expression de louanges.

Avant tout cela, l’amiral avait été marin. Il le sera d’ailleurs resté sa vie entière, ayant exercé le plus beau métier du monde, comme il est écrit dans ce livre de souvenirs d’abord enregistrés dans le cadre du programme d’histoire orale lancé au début des années 80 par le Service historique de la Marine.

C’est avec réticence que le vice-amiral d’escadre Marcel Duval, qui avait été directeur du personnel militaire de la Marine d’août 1968 à décembre 1971, période cruciale de l’armement des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, avait accepté de se livrer à ces séances d’enregistrement. Sur le fond, il doutait de l’intérêt de l’histoire en général, même ayant rétabli son enseignement à l’École supérieure de guerre navale lorsqu’il la commandait ; sur la forme de l’exercice ensuite étant, le disait-il, d’un temps où l’expression était écrite, forte et concise à la fois. Puis, d’une certaine façon, il s’était pris au jeu et après une première série d’entretiens en 1986 couvrant non seulement la période de son service actif (1931-1971), mais allant jusqu’en 1985 en raison de ses activités ultérieures, il décidait dix ans après de prolonger ses souvenirs. Plus tard, il avait peu à peu formé le souhait que ses textes soient publiés après sa mort et confié le travail d’édition (donné l’ordre) au professeur Coutau-Bégarie, son ami et le plus brillant de ses fils spirituels.

Commencée en 1934 à l’état-major des forces navales d’Extrême-Orient à bord du croiseur Primauguet, à une époque où la France présente en Indochine avait aussi des concessions en Chine, époque surtout marquée par la politique agressive d’expansion du Japon et le développement considérable de ses forces armées, cette carrière allait vite rencontrer les conditions éprouvantes de la drôle de guerre, la poursuite du Graf Spee, la campagne de Norvège à bord du Maillé-Brézé, la perte accidentelle de ce bâtiment en rade de Greenock, une brève campagne contre l’Italie à bord du Cassard puis l’armistice. Le service de renseignement de la Marine à Casablanca, l’opération Torch, le baroud d’honneur sur L’Épervier, la reprise du combat contre l’ennemi, le premier commandement, celui de L’Éveillé, premier patrouilleur de construction américaine équipé d’un radar et d’un sonar, la protection des convois dans les atterrages de Gibraltar, autant d’épisodes forts que devait vivre le LV Duval jusqu’à la fin de la guerre. Objectivement ce parcours riche en événements denses, voire dramatiques pouvait être comparé à celui de bon nombre d’officiers de son ancienneté et il faudra les premières affectations de l’après-guerre, l’état-major de la Marine, au bureau Organisation puis au cabinet du CEMGM, stagiaire de la première session de l’École supérieure de guerre navale, pour que ses extraordinaires capacités d’analyse et de réflexion stratégiques déjà perceptibles dans les rapports de l’enseigne de vaisseau chargé du 2e bureau des FNEO en 1936 commencent d’être mesurées et appréciées. On ne peut ensuite qu’être frappé par l’heureuse suite de ses affectations conduisant à une distribution remarquablement équilibrée entre l’action propre au métier de marin, en état-major embarqué, commandant en second d’un porte-avions, commandant d’un bâtiment dans chaque grade, dont le PA La Fayette comme capitaine de vaisseau, et la réflexion prospective exercée à la délégation française au Groupe permanent de l’Otan à Washington, président du groupe Avenir de la Marine, enfin commandant l’École supérieure de guerre navale.

S’étant construit par son engagement total à l’exercice de fonctions particulièrement exigeantes au cours de périodes mouvementées successives une maturité personnelle et une réflexion approfondie sur la défense de notre pays et le rôle de la Marine, l’amiral Duval a été l’un des premiers à prendre à bras-le-corps les bouleversements stratégiques induits par l’armement nucléaire, à en tirer les conséquences pour la Marine, à œuvrer à la mise en place des moyens et des hommes indispensables à la mise en œuvre de la dissuasion nucléaire voulue par le général de Gaulle.

Ayant quitté le service actif, il a continué de servir, non seulement comme penseur des questions stratégiques et de défense, mais aussi à l’exercice de hautes responsabilités : qui se souvient qu’il fut de 1972 à 1977 présidents de la mission interministérielle pour l’aménagement du plateau de Valbonne, la création de Sophia Antipolis ? ♦

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