Aéronautique - De la carte d'état-major à la géographie numérique
Les armées ont un besoin croissant de données géographiques, en particulier sous forme informatique, pour faire fonctionner et utiliser, au mieux de leurs capacités, les systèmes, toujours plus complexes, qu’elles mettent en œuvre.
Pour satisfaire ses besoins, la marine dispose du Shom (service hydrographique et océanographique de la marine), dont l’établissement principal est situé à Brest. L’armée de terre produit, avec son groupe géographique implanté à Joigny, comprenant la Senater (section de numérisation de l’armée de terre), de la cartographie au profit des systèmes d’information et de commandement. L’armée de l’air dépendait quant à elle, encore récemment, totalement des industriels pour son approvisionnement en données de géographie numérique à un format directement assimilable par les systèmes d’armes, que sont notamment les avions, les hélicoptères et les missiles. Elle ne disposait d’aucune organisation, ni de moyens propres, aptes à satisfaire son besoin. Pourtant, elle est aujourd’hui l’armée dotée du plus grand nombre de systèmes à alimenter.
Consciente de ce retard et de la nécessité de disposer en son sein d’une compétence en géographie numérique, l’armée de l’air se dote progressivement des moyens nécessaires à la production de données spécifiques à ses systèmes.
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