Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 449 Décembre 1984
  • Afrique - Afrique australe : le prix de la paix - L'évolution des armées africaines

Afrique - Afrique australe : le prix de la paix - L'évolution des armées africaines

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Afrique - Afrique australe : le prix de la paix - L'évolution des armées africaines  » Revue n° 449 Décembre 1984 - p. 178-186

Le Prix Nobel de la paix a été attribué, le 16 octobre 1984, à Mgr Desmond Tutu, évêque anglican et président du Conseil sud-africain des Églises, personnalité qui s’est toujours présentée comme adversaire de la politique de « développement séparé » mais qui, pour la combattre, ne consent qu’à approuver les pressions non-violentes sur la population blanche, que celle-ci soit d’origine britannique ou boer. La première critique voire condamne, des méthodes de gouvernement, dont elle sait qu’elle profitera malgré tout sans en être tenue pour responsable par l’opinion internationale, alors que l’attitude de la seconde, qui demeure repliée sur un sentiment de spoliation qu’elle a connu durant un siècle, sans être justifiée, paraît plus compréhensible.

Mgr Tutu, né dans une ville noire du Transvaal, au Nord de l’Afrique du Sud, et fils d’un instituteur que les Portugais auraient classé parmi les « assimilés », est l’exemple même de ces « noirs urbanisés », complètement « détribalisés », à qui le régime de l’apartheid, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, n’accorde que la citoyenneté d’un lointain bantoustan indépendant ou aspirant à l’être. Des familles entières sont ainsi considérées comme immigrantes sur un territoire où elles vivent depuis plusieurs générations. Contrairement à ce qui se passe dans le reste du monde, ces immigrants ne peuvent espérer obtenir une naturalisation, autrement dit fis savent qu’ils ne bénéficieront jamais des droits qui leur permettraient de participer à la vie politique du seul pays où ils sont vraiment enracinés. Malgré tout, depuis quelques années, ces noirs, toutes origines ethniques confondues, sont (ou seront) habilités à participer à la gestion des affaires municipales des cités dans lesquelles ils sont cantonnés mais qui ne constituent jamais des centres d’activités économiques. On touche ainsi à l’ambiguïté du pragmatisme de Pretoria quand il est destiné à rassurer l’opinion étrangère : les noirs, selon le parti national, seront conduits à gérer leurs propres affaires que ce soit dans les bantoustans ou dans les zones urbaines ; aucun observateur de bonne foi – dit-on – ne saurait affirmer le contraire.

On pourrait seulement remarquer, avec un soupçon d’ironie, que les principes de l’apartheid ne seront plus respectés dans les cités noires, puisque les comités de gestion seront l’émanation de toutes les ethnies qui composent la population, amalgame dont la légitimité et l’efficacité sont officiellement contestées sur le plan national. Le développement séparé reconnaît l’unité des communautés indienne, métisse et blanche bien que celles-ci ne soient pas homogènes, mais il a fractionné la communauté noire, la plus nombreuse, en neuf parties soupçonnées d’être incapables de s’unifier. Tôt ou tard, des regroupements d’intérêts locaux dans un premier temps, regroupements qui adopteront, en s’affinant, des tendances idéologiques, permettront de dépasser les clivages ethniques au sein des municipalités. Il en est ou sera de même dans les syndicats africains. Mgr Tutu voudrait que l’assemblée des Églises unies soit le lieu d’unification des cultures, non seulement des diverses communautés noires, mais également des autres peuples constituant la population sud-africaine. En lui attribuant le prix de la paix, le jury  obel a voulu, sans doute, se faire l’interprète de l’opinion occidentale qui aurait souhaité qu’un pouvoir multiracial pût être installé à Pretoria, de manière non violente, par la prise de conscience des différentes communautés qu’elles forment une nation dotée d’une civilisation « syncrétique » originale et qu’elles ne peuvent demeurer, longtemps encore, les « conservatrices » de cultures qui tendent de plus en plus à devenir « étrangères » dans un pays en plein développement économique.

Il reste 86 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Afrique australe : Le prix de la paix

L’évolution des armées africaines

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.