La prochaine arrivée au pouvoir de Joe Biden et les inflexions attendues de la politique américaine au Moyen-Orient sont l’occasion de réfléchir à la façon de relancer le processus de paix israélo-palestinien, dont l’absence de règlement continue d’empoisonner l’atmosphère dans la région, mais aussi d’être un sujet de tension dans les relations entre l’Occident et le monde musulman – la Palestine reste une question « symbolique » pour les Arabes et les musulmans.

Le président Trump a, au cours de son mandat, réalisé un certain nombre de faits accomplis – transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan – sur lesquels Joe Biden ne reviendra pas, même si la plupart des États les contestent. En revanche, il ne reprendra probablement pas à son compte le plan Kushner ⁽¹⁾ et rétablira un dialogue avec les Palestiniens.

De son côté, le prince héritier d’Abou Dabi tentera certainement, après avoir établi des relations diplomatiques avec Israël, de pousser son protégé Mohammed Dahlan à la succession du président Abbas de l’Autorité palestinienne, en espérant créer une nouvelle dynamique sur cette question.

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