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  • Éditorial – Hubris et égo (T 1711)

Éditorial – Hubris et égo (T 1711)

Jérôme Pellistrandi, « Éditorial – Hubris et égo (T 1711)  », RDN, 13 mai 2025 - 2 pages

Conférence de presse de Vladimir Poutine au Kremlin, le 11 mai 2025 (© Sofya Sandurskaya, TASS)
Conférence de presse de Vladimir Poutine au Kremlin, le 11 mai 2025 (© Sofya Sandurskaya, TASS)

Entrons-nous dans la semaine la plus décisive de ces dernières années en Europe ? Le général Pellistrandi s'interroge sur la réunion à venir le 15 mai en Turquie pour discuter de la fin de la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine s'y rendra-t-il ? Volodymyr Zelensky, en tout cas, l'y attendra personnellement. Cependant, entre Donald Trump à la Maison Blanche et Vladimir Poutine au Kremlin, contrastés par l'élection du pape Léon XIV, s'inscrivant dans les pas de François, l'hubris et l'égo de ces « grands chefs » est une donnée à prendre en compte alors qu'un Yalta du XXIe siècle se dessine peut-être sous nos yeux.

Editorial —Hubris and ego

Are we entering the most decisive week in recent years in Europe? General Pellistrandi is pondering the upcoming meeting on May 15 in Turkey to discuss ending the war in Ukraine. Will Vladimir Putin attend? Volodymyr Zelensky, in any case, will be waiting for him there personally. However, between Donald Trump in the White House and Vladimir Putin in the Kremlin, contrasted by the election of Pope Leo XIV, following in the footsteps of Francis, the hubris and egos of these “great leaders” are factors to consider as a 21st-century Yalta may be unfolding before our eyes.

Il s’agit peut-être d’une des semaines les plus décisives pour l’avenir de l’Europe et la guerre sur le continent. Certes, cela fait plus de trois ans que l’on évoque, régulièrement, la énième bascule avec une fin potentielle du conflit et, à chaque fois, les espoirs sont déçus. Néanmoins, cette fois-ci, une fenêtre d’opportunité se présente.

Sur le plan militaire – et contrairement à ce que Vladimir Poutine a voulu démontrer le 9 mai avec sa parade géante sur la Place rouge (au demeurant, le défilé aérien était d’une indigence rare) – l’armée russe, aidée par ses auxiliaires nord-coréens, n’a pas gagné son « opération spéciale militaire ». Certes, elle occupe environ 20 % du territoire ukrainien et grignote quelques kilomètres carrés sur la ligne de front, mais sans pour autant parvenir à franchir la ligne de défense des Ukrainiens et à percer vers le centre du pays. Kyiv parvient à garder la cohérence du front, même si les bombardements se poursuivent à l’intérieur du pays. Pourtant, Vladimir Poutine maintient son narratif abondamment relayé d’ailleurs par les réseaux complotistes d’une victoire sur les « néonazis » qui, « soutenus par l’Otan », gouvernent à Kyiv.

Il est vrai que le Tsar de la nouvelle Russie a pu croire jouer et avec le temps et avec l’appui informel du nouveau locataire de la Maison Blanche qui, dès son arrivée, n’a cessé de critiquer Volodymyr Zelenski, au point de l’accuser d’être un dictateur et d’empêcher la paix. La scène dans le Bureau ovale, où le malheureux président ukrainien a été humilié en particulier par le vice-président américain J. D. Vance, le critiquant pour oser résister à Donald Trump, est encore dans toutes les mémoires. On n’affronte pas l’égo du 47e President of the United States (POTUS)…

Vladimir Poutine a, lui aussi, cru qu’il pouvait faire durer la guerre en refusant toute concession et en maintenant intact ses exigences, à savoir la capitulation de l’Ukraine. Ferme sur cette ligne dure, il n’a pas vu venir le travail diplomatique intense mené par les Européens et, en particulier, par la France pour effectuer du lobbying auprès de l’administration Trump. La rencontre improbable entre Donald Trump et Volodymyr Zelenski à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre à l’occasion des funérailles du pape François a ainsi constitué une étape importante dans l’évolution des positions américaines.

La séquence des 9 et 10 mai entre dans cette logique. La parade du 9 mai avec Xi Jinping aux côtés de Vladimir Poutine constituait, certes, une démonstration de force mais aussi un signal clair de poursuite de la guerre, avec un défilé « Potemkine » digne de l’ex-URSS. Toutefois, même pour la Chine, la poursuite de la guerre n’est pas une option souhaitable : elle contribue à l’instabilité du monde et constitue donc une difficulté pour les affaires…

Le voyage (certes rapide) du Président Emmanuel Macron, du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, du Premier ministre britannique Keir Starmer et du Premier ministre polonais Donald Tusk à Kyiv, le 10 mai, a également démontré le soutien européen et, en quelque sorte, la volonté d’assumer davantage pour la sécurité de l’Europe, répondant en cela aux demandes du Président américain.

Maintenant, l’obstacle est là. D’un côté, la demande des Occidentaux d’un cessez-le-feu immédiat permettant alors d’ouvrir des négociations et, de l’autre, le Kremlin qui cherche par des manœuvres dilatoires à gagner du temps et à éviter d’entamer des discussions plus équilibrées. Entre une pseudo-conférence de presse organisée en pleine nuit pour Vladimir Poutine et les propos de son porte-parole Dmitri Peskov affirmant qu’« on ne peut pas parler ainsi à la Russie », on constate que l’hubris et l’égo dominent largement à Moscou. Reprenant à la volée la proposition russe de discussions ce jeudi à Istanbul, Volodymyr Zelenski, en affirmant qu’il sera présent pour attendre le président russe, met celui-ci dans l’embarras. Il méprise ce petit comédien ukrainien qui refuse de capituler : devoir le voir lui est juste insupportable ; mais que va-t-il se passer si Donald Trump, qui débute une tournée dans les États du Golfe, confirme sa venue à Istanbul ? Poutine pourra-t-il se dérober ?

L’histoire s’écrit sous nos yeux. Avec une accélération cette semaine et qui sera clôturée dimanche par la messe d’inauguration du pontificat du pape Léon XIV, une nouvelle occasion pour les grands de ce monde de se retrouver dans un cadre exigeant l’humilité et avec un nouveau pape demandant la paix pour l’humanité. ♦

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