Institutions internationales - La Conférence de New Dehli - Les « 6 » et le sous-développement - L'ONU sans pouvoir… - Efforts européens
La dévaluation de la livre sterling n’a pas réglé le problème posé par la candidature de la Grande-Bretagne au Marché commun. Les Nations unies n’ont pas pu imposer une solution à la tension créée en Asie par la capture du bateau américain Pueblo par les unités nord-coréennes. Pourtant, une conférence, organisée sous l’égide des Nations unies, a permis des exposés et des confrontations d’un particulier intérêt. En d’autres termes, l’activité principale des institutions internationales s’est, au cours des dernières semaines, portée moins sur des problèmes immédiats que sur les problèmes à long terme.
La Conférence de New Delhi
Cent trente-deux pays, riches et pauvres, communistes ou non, se sont affrontés à partir du 1er février dans la capitale de l’Inde. Cette seconde conférence des Nations unies sur le commerce et le développement fait suite à celle qui s’est tenue à Genève en 1961. Le folklore, les couleurs vives, n’ont pas manqué, ni les palabres, mais l’essentiel est surtout la rencontre des riches avec les porte-parole de deux milliards de pauvres, pour parler non pas de politique comme à l’ONU, mais de l’écart qui ne cesse de croître entre le niveau de vie des uns et celui des autres. Sinaï, Vietnam, Corée : les conflits actuels ont pour toile de fond un monde sous-développé…
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