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  • Revue n° 111 Février 1954
  • Politique et diplomatie - Initiatives américaines

Politique et diplomatie - Initiatives américaines

Jacques Vernant, « Politique et diplomatie - Initiatives américaines  » Revue n° 111 Février 1954 - p. 217-222

Au lendemain de la Conférence des Bermudes, le 8 décembre, le président Eisenhower a prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies un important discours qui peut être considéré comme le signe d’une évolution de la politique extérieure des États-Unis. Sans doute, la doctrine du « rolling-back » continue d’être professée par un grand nombre de leaders de l’opinion publique américaine ; l’administration est obligée d’en tenir compte et l’on trouve un écho de cette doctrine dans le passage du discours du Président des États-Unis que nous avons cité dans notre chronique de décembre. Mais l’essentiel du discours du 8 décembre n’est pas là ; il est dans l’offre faite par le gouvernement des États-Unis au gouvernement soviétique de participer à des entretiens confidentiels en vue de préparer l’utilisation en commun des matières nucléaires à des fins pacifiques et de préparer la voie à un désarmement progressif. L’initiative américaine est intéressante autant par l’esprit qui l’inspire et par la méthode qu’elle suggère que par la teneur des propositions du Président.

L’esprit qui a inspiré l’initiative présidentielle est sensible si l’on se souvient du scepticisme, voire de l’irritation avec lesquels fut accueillie aux États-Unis l’idée churchillienne d’une rencontre à l’échelon le plus élevé et plus encore celle d’un entretien sans ordre du jour entre M. Churchill et M. Malenkov. L’invitation présidentielle à des contacts américano-soviétiques témoigne donc d’une évolution certaine. Cependant, la méthode qui est envisagée est bien différente de celle, spectaculaire et peut-être dangereuse, que prônait M. Winston Churchill. C’est d’abord par les voies diplomatiques normales et sur une question bien définie, puis, éventuellement dans le cadre de la commission du désarmement de l’O. N. U. (avec la seule participation des pays « principalement intéressés ») que les États-Unis concevaient ces négociations.

Et en effet, le discours du Président qui, pendant la conférence des Bermudes avait été porté à la connaissance des ministres français et britanniques, fit l’objet de conversations entre M. Charles Bohlen, ambassadeur des États-Unis à Moscou, et M. Mololov. Ces entretiens ont, semble-t-il, porté leurs fruits, puisque le 6 janvier, le gouvernement soviétique a fait savoir qu’il acceptait qu’aient lieu à Washington entre M. Zaroubine, ambassadeur de l’U. R. S. S. aux États-Unis et les représentants du Département d’État, des discussions sur la procédure à adopter en vue de négociations sur le plan Eisenhower. Sur cette évolution politique américaine, les progrès, réalisés par l’U. R. S. S. dans le domaine des expériences atomiques, n’ont sans doute pas été sans effet. Dans notre chronique de novembre (1) nous avions souligné l’importance des indications données le 15 septembre par l’Agence Tass au sujet de l’expérimentation en U. R. S. S. de divers types de bombes atomiques, et nous avions relevé la déclaration faite par le président Eisenhower, le 30 septembre, que « la possibilité qu’a la Russie de fabriquer la bombe H est un fait matériel de la plus haute importance pour le monde, fait dont les conséquences sont étudiées par le gouvernement américain avec une attention quasi religieuse ». Cette déclaration, dont le ton permettait d’apprécier l’importance, indiquait clairement que le gouvernement américain était en train de « repenser » sa politique mondiale, compte tenu de la situation nouvelle.

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États-Unis, Eisenhower, nucléaire, désarmement, URSS

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