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  • Parmi les livres – Industrie minière et géopolitique (T 1780)

Parmi les livres – Industrie minière et géopolitique (T 1780)

Eugène Berg, « Parmi les livres – Industrie minière et géopolitique (T 1780)  », RDN, 12 décembre 2025 - 6 pages

Les minéraux critiques constituent un enjeu géopolitique majeur. L’ouvrage de Rivera et Zamanillo révèle comment la Chine domine désormais la chaîne de valeur des minéraux critiques (lithium, terres rares, etc.), transformant ces ressources en leviers de puissance. L’Occident, en retard, tente de relancer ses filières (UE, États-Unis, France), mais la course à l’autonomie et à l’innovation reste un défi face à la mainmise chinoise.

Among the books —Mining Industry and Geopolitics

Critical minerals represent a major geopolitical issue. Rivera and Zamanillo's book reveals how China now dominates the value chain of critical minerals (lithium, rare earth elements, etc.), transforming these resources into levers of power. The West, lagging behind, is attempting to revive its sectors (EU, United States, France), but the race for autonomy and innovation remains a challenge in the face of Chinese dominance.

Note préliminaire : À propos de l’ouvrage de Rivera Marta et Zamanillo Eduardo, L’industrie minière est morte. Vive la géopolitique minière – Comment la Chine et l’Occident ont transformé les minéraux critiques en levier de puissance géopolitique, QM Books (Canada), 2025, 286 pages.

L’industrie minière aujourd’hui, une chaîne de valeur complète

Cet ouvrage fort clair ne rentre pas des détails physiques ou économiques. Il soutient avec vigueur la thèse selon laquelle l’industrie minière ne se réduit plus à l’extraction de matières premières : les « minéraux critiques » (lithium, nickel, cuivre, graphite, etc.) et les terres rares (1) sont devenus des leviers de puissance, de souveraineté industrielle et de géo-politique. Selon les auteurs, ingénieurs des mines, qui ont travaillé dans plusieurs sociétés internationales, posséder un gisement, l’exploiter et en commercialiser les produits ne suffit plus. Ce qui compte, aujourd’hui, c’est de contrôler (ou au moins de sécuriser) toute la chaîne de valeur, depuis la transformation, le raffinage, la fabrication jusqu’aux technologies finales. À titre d’exemple, même si l’Australie détient près de la moitié des réserves de lithium, un élément indispensable pour les batteries électriques au lithium-ion, c’est la Chine qui le raffine pour l’intégrer dans ces batteries, dont elle assurait la production à hauteur de 75 %. En outre, les prix de ces batteries ont chuté de 30 %. Le soutien à la filière lithium s’est élevé à 100 milliards de dollars sur une décennie, selon un rapport de la Maison Blanche en 2021.

Or l’Occident, qui a longtemps possédé le leadership en matière minière et de transformation, a presque complètement abandonné ce secteur, en dehors des deux grands pays miniers que sont l’Australie et le Canada. On a vécu longtemps dans un modèle linéaire : on extrait à grande distance de chez nous, on produit loin de chez nous, on consomme ici et on envoie nos déchets ailleurs. Aucune mine n’a été ouverte en Europe depuis trente ans. On a trop souvent, insistent-ils, approché la mine comme un simple segment économique, avec des logiques juridiques/procédurales plutôt que stratégiques. La Chine, par contre, a mené une démarche d’ingénieur : investir dans la chaîne complète, s’assurer des approvisionnements, construire des raffineries, sécuriser les gisements. Cette stratégie lui permet d’avoir un avantage géostratégique dans les technologies de transition énergétique, l’Intelligence artificielle (IA), la défense (2), les télécommunications, etc. En vingt ans, elle s’est imposée comme la première puissance dans le commerce des terres rares. Elle contrôle aujourd’hui 90 % du marché mondial (3). Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE ou IEA), Pékin concentre plus de 60 % des extractions et plus de 90 % du raffinage. Une position très dominante, alors que la demande mondiale devrait augmenter de 50 % à 60 % d’ici quinze ans. La Chine fournit 98 % des aimants permanents utilisés par les industriels en Europe (ou le robot Optimus de Tesla) et près de 100 % de l’approvisionnement en terres rares lourdes, selon les données européennes. Ainsi, les États-Unis n’ont pas de capacité de production d’antimoine et 63 % de ses importations proviennent de Chine. Les exportations de cet obscur ingrédient des puces ont chuté de 97 % et les prix ont bondi de 200 %. Le graphite, composant essentiel des véhicules électriques, dont la Chine maîtrise 77 % de la production naturelle mondiale, 95 % de la production synthétique et 100 % de la filière du raffinage, est en cause.

Le retard occidental face à la mainmise de la Chine

Les pays occidentaux ont pris assez récemment conscience de leur retard par rapport aux autres pays dans le domaine des minéraux critiques. Ils ont alors multiplié les conférences, les symposiums, les alliances industrielles sur le sujet. Les États-Unis, qui en ont fait les frais, tentent maintenant de relancer une filière nationale de production de terres rares. En 2010, les Américains ont réouvert la mine de Mountain Pass, en Californie, fermée dix ans plus tôt, mais son exploitant, le groupe Molycorp, a fait faillite en 2015, incapable de lutter contre les surproductions chinoises. Reprise en 2017 par MP Materials, le site est désormais soutenu par le Pentagone et doit fournir prioritairement l’industrie de défense américaine. Hors de leur territoire, les États-Unis signent également des accords avec des pays tiers pour se fournir en terres rares et métaux critiques, comme avec l’Ukraine en avril, ou avec l’Australie, le 20 octobre.

En 2023, les Vingt-Sept États-membres de l’Union européenne ont adopté le Critical Raw Materials Act (CRMA), entrée en vigueur afin de protéger leurs approvisionnements en matières premières critiques. Ce texte, entré en vigueur le 23 mai 2024, prévoit que, en 2030, au moins 10 % des métaux stratégiques consommés en Europe soient extraits sur place, 40 % soient raffinés localement, et que le recyclage couvre au moins 25 % de la demande. Aucun minéral ne doit dépendre à plus de 65 % d’une source unique. Des objectifs très ambitieux et difficiles à atteindre d’ici cinq ans. Le 25 mars 2025, Stéphane Séjourné, le vice-président de la Commission, annonçait 47 projets miniers (dont 8 en France) destinés à sécuriser l’approvisionnement en matières premières stratégiques pour lesquels une enveloppe de 27 Mds d’euros devrait être dégagée, dont 2 Mds de la part de la Commission.

En France, l’État aussi soutient la relance d’une filière. Jusqu’au commencement des années 1990, l’hexagone était le premier producteur mondial de terres rares. La filiale Rhodia (désormais Solvay), qui appartenait à Rhône-Poulenc, traitait plus de la moitié de ces métaux sur la planète. Le groupe exploitait un gisement à Montebras, dans la Creuse, et une raffinerie à La Rochelle. Cette industrie a été toutefois délocalisée vers la Chine au début des années 2000, pour des raisons économiques et environnementales. En avril, Solvay a relancé sa ligne de production de La Rochelle pour fabriquer des aimants permanents, avec pour objectif de satisfaire 30 % des besoins européens d’ici à 2030. C’est ainsi que le 28 septembre 2023 s’est tenu à Paris, organisé par l’AIE le premier sommet consacré aux « métaux critiques ». La course à ces métaux critiques, lithium, nickel, cobalt, terres rares, cuivre ou graphite. En tout, 34 minerais pour l’UE, et 50 pour les États-Unis, qui viennent d’allonger leur liste. Leurs besoins vont exploser d’ici 2040 selon l’AIE. Par rapport à 2022, + 35 % pour le cuivre (+ 10 millions de tonnes), multiplié par 8 pour le lithium (+ 900 000 t), multiplié par 2,5 pour le cobalt (+ 250 000 t), x 9 pour le Nickel (+ 3,2 Mt), x 6,5 pour le graphite (+ 3,1 Mt). Le parc mondial de véhicules automobiles sera multiplié par 10 d’ici 2030, selon l’AIE, pour atteindre 250 M. La diversification des sources d’approvisionnement était l’enjeu majeur du sommet parisien.

Selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les échanges de ces minerais dits « critiques » ont explosé depuis vingt ans. Leur commerce a été multiplié par sept en valeur, passant de 53 à 378 milliards de dollars de 2002 à 2022, avec une augmentation significative du commerce des MGP (métaux du groupe du platine), comme le rhodium, l’iridium, le ruthénium et l’osmium qui, depuis 2017, ont enregistré des taux de croissance annuels jusqu’à 72 %. Les révolutions numérique et écologique dépendent fortement de ces matières premières critiques, qui sont désormais omniprésentes : smartphones, ordinateurs, batteries de véhicules électriques (chacun nécessitant jusqu’à 200 kg de minerais critiques), éoliennes, panneaux solaires, robotique, armement et drones, selon le rapport annuel de Bloomberg sur les investissements mondiaux dans la transition énergétique (4), qui ont atteint un record de 1 100 Mds $ en 2022. Il est probable qu’une partie significative de ces investissements ait été consacrée à l’extraction et au raffinage de ces métaux critiques. Les stocks de ces ressources fossiles ont mis des milliards d’années à se constituer et ne sont pas infinis. La répartition inégale des stocks sur la Terre exacerbe les tensions géopolitiques : leur extraction et traitement causent des dégâts environnementaux irréversibles.

Les chaînes d’approvisionnement sont à la fois mondialisées et concentrées. L’Afrique du Sud est le premier producteur de ruthénium avec une part de marché de 92 % selon le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). La République démocratique du Congo (RDC) domine largement le cobalt (64 %), le Chili celle du lithium (44 %). C’est néanmoins la Chine qui est l’acteur principal, étant à la fois le grand producteur des terres rares (86 %) et de loin le premier importateur couvrant en 2022 un tiers des importations totales, devant l’UE (16 %), le Japon et les États-Unis (11 %). La Chine est le premier acheteur de cuivre (60 %), minerai le plus échangé au monde. Pour les exportations, le trio de tête est constitué du Chili, de l’Afrique du Sud et du Pérou. Les terres rares sont utilisées dans la fabrication de technologies de pointe pour les biens de consommation courante (puces de smartphone, écrans LCD, etc.), dans l’industrie de la défense (5) (radars et sonars, missiles, sous-marins, véhicules blindés). En juillet 2023, la Chine a ainsi annoncé des restrictions sur l’exploration ainsi que dans l’économie verte (éoliennes offshore, électrolyseurs à hydrogène, LED…). L’usage des principaux métaux stratégiques est fortement complémentaire. Chaque élément est en effet nécessaire, mais pas suffisant à lui seul, pour le développement d’une technologie bas-carbone. À titre d’exemple, la fabrication de batteries électriques requiert non seulement du lithium, mais aussi du cobalt (70 % de la demande mondiale), du graphite, du manganèse, du molybdène et du nickel. La rareté pousse à la protection : selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le nombre de restrictions de gallium et de germanium, puis en octobre sur le graphite, y compris les droits de douane, est passé de 472 mesures en 2012, à 489 mesures en 2017 et à 502 en 2021. Surtout, depuis le 21 décembre 2023, la Chine interdit l’exportation des « technologies d’extraction, de traitement et de fusion des terres rares ».

Les matières premières critiques font l’objet de classifications de la part des États. La Commission européenne en distingue 34 dans sa dernière estimation réalisée le 14 mars 2023. Sa première liste des matières premières critiques date de 2011, et celle-ci est révisée tous les trois ans. De son côté l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS) établit périodiquement une liste des minéraux critiques en utilisant les méthodes scientifiques les plus récentes pour évaluer la criticité des minéraux. La nouvelle liste datant de 2022 contient 15 produits supplémentaires par rapport à la première liste créée en 2018. Une grande partie de l’augmentation de la nouvelle liste est le résultat de la séparation des éléments des terres rares et des éléments du groupe du platine en entrées individuelles plutôt que de les inclure en tant que « groupes de minéraux ». En outre, la liste 2022 des minéraux critiques ajoute le nickel et le zinc à la liste tout en supprimant l’hélium, la potasse, le rhénium et le strontium. Cette nouvelle liste a été créée sur la base des directives de la loi sur l’énergie de 2020, qui définit un « minéral critique » comme un minéral non combustible ou un matériau minéral essentiel à la sécurité économique ou nationale des États-Unis et dont la chaîne d’approvisionnement est vulnérable aux perturbations. Les minéraux critiques sont également caractérisés par le fait qu’ils remplissent une fonction indispensable dans la fabrication d’un produit, dont l’absence aurait des conséquences significatives pour l’économie ou la sécurité nationale. La liste des minéraux critiques pour 2022 a été établie sur la base des données disponibles les plus récentes concernant les produits minéraux non combustibles. De façon plus générale, les minerais et métaux stratégiques sont utilisés pour les véhicules électrifiés (cobalt, cuivre, lithium, nickel, terres rares), les piles à combustible (platine, palladium, rhodium), les technologies de l’éolien (aluminium, cuivre, nickel et terres rares pour l’éolien offshore), l’aéronautique (titane) ou encore les technologies du solaire photovoltaïque (aluminium, argent, cuivre, silicium).

Vers un nouvel ordre minier mondial

L’enjeu, donc, comme le développent les auteurs, n’est pas seulement économique, mais aussi de sécurité nationale, industrielle et technologique. Ils insistent sur le fait que, pour des pays d’Afrique, d’Amérique latine ou d’Asie riches en minéraux critiques, le jeu change : il ne s’agit plus seulement d’exporter la matière brute, mais de capter une part de la transformation ou de la valeur ajoutée. Cela crée de nouvelles dynamiques, d’autres dépendances, d’autres rapports de force. Voici les précieux conseils qu’ils donnent aux États producteurs et consommateurs. Tout d’abord, il est crucial de réécrire l’histoire de l’exploitation minière. Elle doit démontrer que la mine ne se limite pas à l’extraction minière, mais qu’elle représente parallèlement un progrès technique, une innovation technologique, un bien-être social, le développement d’emplois et une sécurité stratégique nationale. Dans le nouvel ordre minier mondial, la vitesse est devenue un avantage décisif, porté par l’accélération technologique et la compétition mondiale pour les minerais. Il ne s’agit plus de compter en décennies de l’exploration au produit final, mais en quelques années seulement, ce qui impose une modification des règles, des comportements et des bureaucraties. La valeur de la mine réside dans l’industrialisation : raffinage avancé, fabrication spécialisée, création de technologies innovantes, ce qui nécessite de réunir des capitaux importants, se comptant en dizaines de milliards d’euros, des équipes d’ingénieurs et de techniciens en nombre, des capacités logistiques, de l’invention et de gestion que seules les grandes sociétés minières rassemblent en totalité. De ce fait, l’État doit devenir l’architecte stratégique de la mine. Il doit être un incitateur, un facilitateur et un financier. Ensuite, il doit lutter contre l’exploitation minière illégale, qui progresse plus vite que la mine formelle et peut représenter jusqu’à 30 % ou 40 % de la production minière de certains pays. D’où l’importance de l’IA, qui n’est plus une innovation accessoire, mais une condition essentielle du nouvel ordre minier mondial en démultipliant les performances à chaque étape de la chaîne de valeur. ♦


(1) Le terme de terres rares désigne en réalité 17 métaux dénommés dysprosium, gadolinium, terbium, néodyme ou yttrium que leurs propriétés magnétiques et luminescentes rendent irremplaçables. Ces puissants aimants sont essentiels dans l’industrie de l’armement, des moteurs électriques des véhicules (représentant 12 à 15 % de leur prix), des éoliennes, de la production de lasers, d’écrans, de systèmes de freinage, dans le raffinage des produits pétroliers, dans l’aérospatiale ou dans les lampes LED. Le secteur de la santé utilise du gadolinium dans les agents de contraste pour IRM.
(2) Les stocks militaires américains ne couvriraient que 30 à 60 jours d’approvisionnement pour les applications de défense critiques.
(3) En 2024, l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS) a évalué les réserves mondiales à 110 Mt, dont 44 % en Chine, 22 Mt au Vietnam, 21Mt au Brésil, 21Mt en Russie et 6,9 Mt en Inde.
(4) Energy Transition Investment Trends 2025, 30 janvier 2025 (https://data.bloomberglp.com/).
(5) Chaque F-35 contient jusqu’à 417 kg de terres rares.

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