(1913-1996) Professeur (agrégé d'histoire et de géographie) à l'Université de Dijon, à l'École supérieure de Guerre et au Centre d'études supérieures aérospatiales (Cesa).
10 résultats (10 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension)
L’aluminium est indispensable à toutes sortes de fabrications d’armement, et en tout premier lieu à l’industrie aéronautique, grâce à ses innombrables alliages, notamment le duralumin et l’alpax : 30 % de la production de l’Aluminium Company of Canada ont été durant le premier semestre de 1951 absorbés par la fabrication de moyens de transport. Or, pour l’aluminium comme pour certaines autres matières premières, la pénurie mondiale est grave. Ainsi, aux États-Unis, la production de 1951 a été de l’ordre de 800.000 tonnes, en augmentation de près de 150.000 tonnes sur celle de 1950 ; malgré cet accroissement, on prévoit qu’elle n’étalera pas la consommation prévue pour 1952 — 1.400.000 tonnes. Même déséquilibre en Europe, où le déficit portait déjà sur 140.000 tonnes en 1950 ; en 1952 les besoins d’armement le porteront au minimum à 206.000 tonnes ; la consommation totale étant estimée à 741.300 tonnes, et la production de métal de première et deuxième fusions à 534.500 tonnes. Lire la suite
À la mémoire du Général d’Armée Doumenc,
organisateur et historien de la frontière du Nord. Lire la suite
Depuis qu’elle se pose, la question d’Extrême-Orient a changé d’aspect. Jusqu’alors on recouvrait sous ce terme les problèmes politiques et économiques que posait la prééminence japonaise en Asie orientale et dans le Pacifique du Sud-Ouest : l’élimination successive de la Russie, en 1905, des pays européens à la faveur de la première guerre mondiale, puis, lors de la seconde, l’éviction provisoire des États-Unis et de la Grande-Bretagne avaient consacré, dès 1942, l’exclusive prépondérance du Japon. Sa capitulation sans conditions du 2 septembre 1945 a bouleversé cet état de fait : une immense succession est ouverte ; la compétition à laquelle l’héritage du Japon donne et donnera lieu à l’avenir davantage encore est l’aspect essentiel du problème présent et futur de l’Extrême-Orient. Lire la suite
Les traités avec les pays danubiens, satellites de l’Allemagne, tels qu’ils ont été établis par les quatre grandes puissances et examinés par la conférence de Paris, n’apportent pas à l’organisation territoriale de l’Europe danubienne de modifications importantes ; ils sanctionnent, sauf quelques retouches locales et sauf les amputations roumaines, l’état de choses existant avant-guerre. Néanmoins les pays danubiens sortent du conflit profondément modifiés ; d’une part, à l’influence germanique, naguère prépondérante, s’est substituée, sur le plan diplomatique, politique et même économique, l’influence de l’U. R. S. S. ; on a essayé de l’analyser dans un article accueilli il y a quelques mois par cette Revue (1). D’autre part, leur structure sociale est fortement bouleversée : la prépondérance ancienne de la grande propriété, le rôle majeur joué par le capitalisme étranger dans leurs industries et leur commerce ont été délibérément battus en brèche par toute une série de mesures gouvernementales prises très rapidement en 1945 et en 1946 : c’est à l’examen de ces profondes transformations qu’on voudrait ici procéder. Lire la suite
S’il est, après la question allemande, un problème qui a préoccupé l’opinion internationale, c’est bien le problème danubien, durant vingt-sept ans. Unifiée jusqu’à la première grande guerre entre les mains de l’empire austro-hongrois, l’Europe danubienne formait un seul organisme économique et un grand système politique auquel adhéraient de petits états satellites : Roumanie, Bulgarie, Serbie. Lire la suite
10 résultats
Octobre 2025
n° 883
L’avenir de la guerre : cyberattaques, nouveaux conflits et frontière humaine - Actes du colloque académique du PDSF 2025
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...