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  • Revue n° 104 Juin 1953
  • Diplomatique - Reprise du dialogue Est-Ouest - Accord limité et négociations actives à Pan Mun Jon - Discours du président Eisenhower - XIe Session du Conseil de l'Atlantique - Échec à Bonn pour la Communauté européenne de Défense (CED)

Diplomatique - Reprise du dialogue Est-Ouest - Accord limité et négociations actives à Pan Mun Jon - Discours du président Eisenhower - XIe Session du Conseil de l'Atlantique - Échec à Bonn pour la Communauté européenne de Défense (CED)

Jacques Vernant, « Diplomatique - Reprise du dialogue Est-Ouest - Accord limité et négociations actives à Pan Mun Jon - Discours du président Eisenhower - XIe Session du Conseil de l'Atlantique - Échec à Bonn pour la Communauté européenne de Défense (CED)  » Revue n° 104 Juin 1953 - p. 755-759

S’il n’est pas permis d’interpréter l’évolution de la politique soviétique dont nous signalions les premières démarches dans notre précédente chronique comme un tournant, il n’en est pas moins vrai qu’elle a conduit à une reprise du dialogue entre le monde occidental et le monde marxiste. Sans doute, ce dialogue n’a-t-il jusqu’à ce jour abouti qu’à des accords sur des questions d’importance mineure. Au Conseil de sécurité des Nations unies, l’unanimité s’est faite entre les cinq Grands dotés du droit de veto pour accepter en remplacement de M. Trygve Lie, démissionnaire depuis plusieurs mois, M. Dag Hammarshjöld, suédois. Cette candidature ayant recueilli les suffrages de l’Assemblée générale, l’Organisation des Nations unies est peut-être en mesure de prendre un nouveau départ sous l’impulsion d’un secrétaire général neutre et agréé par les deux parties.

Accord limité et négociations actives à Pan Mun Jom

Le 22 février 1953, le Commandement des Nations unies en Corée avait à nouveau proposé au Commandement nord-coréen d’échanger les prisonniers malades et blessés. Cette proposition ayant été acceptée par M. Chou En Lai, les négociations qui étaient interrompues depuis le 8 octobre, ont repris à Pan Mun Jom le 6 avril. Le 11, un accord était signé, précisant les conditions de l’échange des prisonniers blessés et malades. La conclusion de cet accord n’avait pas rencontré d’obstacle majeur. Dans sa réponse aux propositions des Nations unies, M. Chou En Lai s’était référé expressément aux conventions sur les prisonniers de guerre signées à Genève en 1949, conventions que le Commandement sino-coréen a toujours invoquées pour refuser d’admettre que le rapatriement des prisonniers de guerre puisse dépendre de l’acceptation des intéressés. Les Nations unies, de leur côté, s’opposaient au rapatriement forcé proclamé par les Sino-Coréens et affirmaient que l’esprit des conventions de Genève s’oppose à l’interprétation qu’en donnent ceux-ci. Or le texte même des conventions (art. 109) déclare que, dans le cas des prisonniers blessés ou malades, ceux-ci ne pourront être rapatriés contre leur volonté pendant les hostilités. Les deux parties se trouvaient donc dans ce cas d’accord pour appliquer un texte dont l’interprétation ne faisait pas de doute, et à partir du 20 avril les blessés et malades furent échangés sans incident.

Le 25, les négociations s’engageaient à nouveau sur les points encore en discussion de l’ordre du jour de la Commission d’armistice, c’est-à-dire sur le point 4 : le rapatriement des prisonniers. On allait constater sur une question importante quelles étaient les possibilités réelles de conciliation. L’opinion attendait cette expérience avec espoir et impatience, peut-être une impatience exagérée. Le 17 avril, l’Assemblée générale des Nations unies avait à l’unanimité adopté une résolution brésilienne demandant la suspension des débats des Nations unies sur la Corée jusqu’à la fin des négociations d’armistice. Le gouvernement chinois avait fait un pas important dans le sens de la conciliation en acceptant que les prisonniers déclarant s’opposer au rapatriement soient remis à un État neutre et que toutes les explications leur soient fournies par les parties intéressées avant que leur décision soit considérée comme définitive. Cette proposition de Chou En Lai était conforme pour l’essentiel à la résolution indienne que les Nations unies avaient adoptée en décembre 1952 à la quasi-unanimité des voix non marxistes, et que M. Chou En Lai avait rejetée le 19 décembre. Depuis la reprise des négociations le 25 avril, les négociateurs de Pan Mun Jom s’efforcent de s’accorder sur les modalités d’application de la proposition chinoise. Les questions les plus délicates sont : 1° la désignation de l’État neutre auquel seraient remis les prisonniers de guerre s’opposant au rapatriement ; 2° en quoi consisterait cette « remise ». Les prisonniers seraient-ils transférés sur le territoire de l’État neutre ou simplement, sans qu’ils aient à quitter la Corée, placés sous le contrôle d’observateurs de cet État. Quant au choix de l’État neutre, le Commandement des Nations unies avait d’abord envisagé la Suisse, ce qui eût impliqué que les prisonniers seraient demeurés en Corée sous le contrôle d’observateurs suisses. Le transfert en Suisse de dizaines de milliers de Chinois et de Coréens étant évidemment impossible, cette solution ne fut pas acceptée par les Sino-Coréens. Ceux-ci auraient souhaité le transfert physique des prisonniers de guerre sur le territoire d’un État asiatique neutre, solution qui ne paraissait pas acceptable au gouvernement de Washington. À l’heure où nous écrivons cette chronique, il semble que le Pakistan pourrait être proposé par les Nations unies – le gouvernement de Londres étant intervenu dans ce sens auprès de Washington. La Chine a, de son côté, accepté le 7 mai que les prisonniers ne fussent pas transférés hors de Corée.

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Plan de l'article

Reprise du dialogue Est et Ouest

Accord limité et négociations actives à Pan Mun Jom

Discours du président Eisenhower

XIe Session du Conseil de l’Atlantique

Échec à Bonn pour la Communauté européenne de défense (CED)

 
 

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guerre de Corée, Pan Mun Jom, Eisenhower, guerre froide, Conseil de l’Atlantique, RFA, CED, constitution

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