Colonel de la réserve opérationnelle de la Gendarmerie, participe à la chronique « Gendarmerie » de la Revue Défense Nationale entre 1995 et 2008 .
La Gendarmerie a donné lieu, au cours des dernières années, à la parution de plusieurs « beaux livres » qui s’attachent, avec une profusion de photographies et une modicité de textes, à mettre en scène diverses facettes de l’action du gendarme, notamment lorsqu’il opère avec les tenues et équipements du GIGN. Aussi, ce type de livres ne satisfait d’ordinaire que modérément la curiosité de l’observateur soucieux de saisir les rouages de cette institution atypique. Lire la suite
Deux modèles de prévention de la délinquance peuvent être distingués : la prévention « sociale » et la prévention « situationnelle ». Dans la première forme de prévention, qui s’est imposée en France comme le modèle dominant, il s’agit d’engager des actions en direction des auteurs (potentiels) d’actes délinquants et d’incivilités ; le délinquant étant considéré comme la victime d’une société qui n’a pas su assurer son intégration et sur lequel pèsent des facteurs d’inadaptation inhérents à son vécu et à ses conditions de vie. Dans une démarche « développementale », l’objectif de la prévention sociale est de mener une ou plusieurs actions sur le sujet et son micromilieu (famille, groupe de pairs, milieu scolaire), afin de parvenir à un recul des prédispositions à commettre des actes délinquants. Les actions d’animation destinées à améliorer les conditions de vie des populations sont alors privilégiées afin d’infléchir les progrès de la délinquance, indissolublement liés aux phénomènes de précarité et d’exclusion. Lire la suite
Présenté par la gendarmerie comme « une des principales voies d’optimisation de son dispositif » (1), le concept de communautés de brigades repose sur deux logiques : d’une part, l’absence d’une volonté politique de procéder à la fermeture de brigades en milieu rural, et de renoncer au principe d’une brigade par canton ; d’autre part, la nécessité d’optimiser l’emploi des effectifs et des matériels, dans un climat général de progression de l’insécurité. À partir de la sectorisation (jumelage) des brigades, mise en œuvre depuis le début des années 90 pour le service de nuit, la gendarmerie a amorcé, début 2003, une réforme d’ensemble de son dispositif territorial, dont la philosophie générale avait été précisée par la LOPSI de 2002 (2) : en effet, le législateur a considéré que dans les zones rurales là où, du fait des évolutions du territoire, les brigades de gendarmerie ne disposent plus de moyens leur permettant de fonctionner de manière autonome, il sera possible de les regrouper en communautés de brigades dotées d’un commandement unique agissant sur une circonscription cohérente. Lire la suite
Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
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