Le renouvellement des frégates se fera, pour la décennie à venir, autour de deux axes : le programme Horizon pour les bâtiments à vocation antiaérienne et le projet « composante frégate » pour les autres unités. Lire la suite
Dans les unités, le repas est un mouvement militaire, entend-on encore, parfois. Soit. Pour les marins, il peut être autre chose ou davantage : un repère, parmi d’autres, du fil des jours et un prétexte, parmi d’autres, d’une convivialité spontanée ou obligée. La marine n’a pu et ne peut négliger cet élément du soutien de ses ressortissants, en s’attachant cependant à mettre en œuvre des moyens et des techniques qui traduisent une nécessité et une volonté de maîtriser les mutations. Lire la suite
La comptabilité des services de l’État a été conçue pour répondre aux exigences des règles des finances publiques. Héritage d’un temps où le besoin d’information était plus réduit et le traitement de nombreux renseignements long et difficile, elle permet de suivre au franc près les dépenses de l’État. Aujourd’hui, les différents acteurs de la dépense publique ne peuvent plus se contenter de conduire les affaires de l’État avec une technique qui a vu sa pertinence se limiter à la seule connaissance du niveau des crédits dont ils disposent encore. De plus en plus, ils ont besoin d’informations précises et détaillées portant sur la nature de leurs dépenses et sur leur efficacité. Lire la suite
Les forces aéronavales françaises mettent en œuvre deux types de torpille : la L5 mod 4 d’origine française et la Mark 46 mod 2 de fabrication américaine. La première est embarquée à bord des bâtiments de surface ; elle est destinée essentiellement à leur autodéfense. La seconde, à vocation aéroportée, est larguée par les avions de patrouille maritime et les hélicoptères embarqués WG13 (Lynx) ; le rayon d’action de ces porteurs et leur invulnérabilité actuelle face à la menace sous-marine confèrent à la Mark 46 un emploi plutôt offensif. Enfin, il faut également mentionner comme autre arme anti-sous-marine utilisée par la marine française, le lance-roquettes de 375 mm qui, contrairement aux deux torpilles, demeure efficace par petits fonds. Ces armes arriveront en fin de vie au cours de la prochaine décennie : outre leur obsolescence technique, leurs performances opérationnelles ne leur permettront plus de contrer l’évolution de la menace telle qu’elle se dessine. Lire la suite
Dans le domaine des missiles anti-aériens à moyenne portée, les systèmes actuellement en service dans la marine sont soit le Tartar SM1 d’origine américaine et embarqué à bord des frégates antiaériennes type Cassard, soit le Masurca d’origine nationale et qui équipe les frégates lance-missiles type Suffren. Ces matériels arrivent en fin de vie opérationnelle et seront remplacés à partir de l’année 2005 par un système d’armes développé et fabriqué en coopération avec d’autres pays européens. Lire la suite
La réserve de la marine, comme celles des autres armées et de la gendarmerie, est engagée dans une profonde réforme, dans le prolongement de l’adaptation de la politique de défense et de la professionnalisation des armées. En effet, la suspension de l’appel sous les drapeaux modifie son fondement légal et la prive de son recrutement actuel. Le projet de loi en cours d’examen au Parlement pose les fondements du nouveau dispositif, bâti sur des effectifs réduits, l’intégration aux forces d’active et le volontariat. Lire la suite
Faisant suite aux bouleversements stratégiques engendrés par la chute du mur de Berlin, le programme Partenariat pour la paix (PPP) a été lancé en 1994 par l’Otan afin de favoriser le dialogue avec les anciens membres du pacte de Varsovie. Devant le succès rencontré par cette initiative, la teneur du programme a été renforcée, notamment en ce qui concerne les missions de maintien de la paix. Bien entendu, la marine participe à ce programme et son action revêt plusieurs formes dans des domaines aussi variés que la guerre des mines, l’action de l’État en mer ou encore la formation du personnel. Lire la suite
La conservation du patrimoine de la marine alimente un débat vivant et passionné dont on ne peut que se féliciter. Le bouillonnement des idées et le foisonnement des projets témoignent en effet d’un enthousiasme et d’une inventivité qui sont, peut-être après quelques opportunes décantations, de bon augure pour la santé de ce patrimoine. Ces débats s’insèrent d’ailleurs dans celui beaucoup plus vaste qui repousse les frontières du patrimoine, désormais industriel, gastronomique, etc. et qui le fait sortir des musées, lesquels sont également invités à explorer de nouvelles voies. Lire la suite
Le cycle de formation de premier niveau de l’équipage recouvrait jusqu’à présent la formation initiale (incorporation et formation militaire et maritime, d’une durée de deux mois), immédiatement suivie du cours du brevet élémentaire (BE, de deux à quatre mois, selon les spécialités), ce dernier prolongé trois à quatre ans plus tard par un brevet d’aptitude technique (BAT, de quatre à onze mois). Lire la suite
L’idée générale que la professionnalisation, en réservant le métier des armes à un petit nombre de spécialistes volontaires, risque de détruire à long terme l’esprit de défense chez les autres citoyens, bouscule les habitudes et inquiète les militaires. Depuis Valmy, ils s’étaient habitués à se rassurer en ayant l’impression, justifiée ou non, d’être soutenus par la totalité de la population puisqu’elle participait, dans sa grande majorité, au service national obligatoire. Cette perception, qui concernait un peu moins la marine dont le taux d’appelés était plus faible qu’ailleurs, conduit à se demander dans quelle mesure le lien entre la marine totalement professionnalisée et la nation est encore d’actualité et s’il y a lieu de se battre pour le conserver dans le nouveau contexte législatif. Lire la suite
La coopération navale européenne est une affaire à la fois simple et compliquée : compliquée parce que l’organisation politique et de sécurité en Europe l’est, simple parce qu’en s’attachant à l’essentiel, c’est-à-dire à nos intérêts communs, à nos alliés les plus proches et à notre avenir, les choses s’éclaircissent quelque peu. Le projet politique ambitieux que représente l’Union européenne renforce cette perspective de stabilité et concourt à une plus grande coopération entre Européens, car la construction d’une défense commune est un de ses enjeux. Pour la marine française, les objectifs de la coopération navale entre marines européennes sont doubles : maintenir au meilleur niveau possible et au moindre coût la capacité opérationnelle des forces et leur interopérabilité ; aider à inscrire notre défense nationale dans un système collectif en Europe. Lire la suite
Prévu dans la loi de programmation 1984-1988, le programme « porte-avions nucléaire » a été lancé en février 1986. Le Charles-de-Gaulle a été mis à flot en mai 1994. La prise d’armement pour essais a eu lieu en février 1997. Plusieurs étapes décisives viennent d’être franchies ces dernières semaines. Après les premiers essais très prometteurs du système de combat et des lancements de maquettes d’avions qui ont confirmé les vitesses de sortie de catapulte attendues, les deux chaufferies nucléaires ont divergé, donnant au porte-avions son autonomie énergétique. Les installations propulsives sont maintenant soumises à plusieurs séries d’essais intensifs préparant le premier appareillage du bâtiment à l’automne. Lire la suite
En l’absence de menace militaire directe à proximité des frontières de la France, il est devenu « trivial » de dire que les armées seront appelées, dans les années à venir, à agir toujours plus fréquemment hors du territoire national. Les modalités de cette action extérieure couvrent un large éventail qui va du prépositionnement d’unités dans les régions en crise à la projection d’une force interarmées d’intervention puissamment équipée, en passant par l’intervention immédiate d’un groupement interarmées de volume limité. Lire la suite
En créant les bases navales outre-mer, la marine a entrepris une démarche d’harmonisation et de rationalisation du dispositif de soutien à terre de ses bâtiments. Après avoir rappelé la genèse de ce dispositif qui trouve ses fondements dans le plan Armées 2000, seront présentés les bases navales, les bénéfices escomptés de leur création, ainsi que l’extension possible de cette notion à la métropole. Lire la suite
Les besoins opérationnels établis conjointement par les trois marines européennes du Royaume-Uni, de l’Italie et de la France ont convergé en 1992 vers une frégate de 6 000 tonnes, puissamment armée et dotée de moyens à la mesure des menaces prévisibles du prochain siècle (c’est-à-dire les missiles et les avions actuellement en développement) (1). Lire la suite
Au début de 1996, quand le président de la République annonce la professionnalisation des armées, la marine recrute bien. Parmi les divers facteurs qui lui valent ce bon recrutement, il y a la réputation de qualité de son personnel et le fait d’avoir su adapter les métiers qu’elle offre à l’évolution des aspirations des jeunes et de leur niveau de formation. Lire la suite
L’aéronautique navale participe activement à l’exécution de chacune des quatre grandes fonctions opérationnelles. Lire la suite
Dès sa création en 1720, le service hydrographique français — comme tous les services hydrographiques officiels qui sont apparus après lui dans d’autres pays — a été conçu comme un instrument de l’exercice de la souveraineté de l’État en mer. La seule initiative d’entrepreneurs individuels, sur laquelle reposaient jusque-là l’établissement et la diffusion des cartes marines, ne pouvait durablement satisfaire les besoins des États. Soucieux de développer leurs marines pour défendre leurs intérêts commerciaux et stratégiques, ceux-ci prirent alors conscience de la nécessité de disposer librement de documents nautiques de qualité, nécessitant des opérations de levés hydrographiques systématiques et onéreuses. L’hydrographie et la cartographie marine sont aujourd’hui toujours nécessaires à la maîtrise économique et militaire des espaces maritimes nationaux, mais elles font aussi partie des obligations internationales des États côtiers, en application d’une part de la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (convention Solas) et d’autre part de la Convention des Nations unies de 1982 sur le droit de la mer (convention Unclos). Lire la suite
C’est dans une précédente rubrique, en février 1994, que le système informatisé local de l’administration des marins (Silam), développé par le commissariat de la marine, avait été présenté aux lecteurs de la revue Défense Nationale. En phase de développement depuis le 1er octobre 1994, le procédé d’intégration Silam des unités autonomes (grands bâtiments et unités à terre) s’est achevé en octobre 1996. L’heure est donc venue non seulement de dresser les premiers bilans et de consolider les résultats obtenus, notamment grâce aux méthodes d’audit et de contrôle de gestion, mais aussi d’esquisser l’avenir. Lire la suite
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...