Auteur : Philippe Scipion

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N° 257 Mai 1967 - Chroniques - p. 929-932

Outre-mer - Accords monétaires franco-maliens - Gabon : réforme constitutionnelle et élections - Philippe Scipion

Accords monétaires franco-maliens. Lire la suite

N° 256 Avril 1967 - Chroniques - p. 729-733

Outre-mer - Le deuxième congrès de l'Institut international de droit des pays d'expression française - Tchad : congrès du parti progressiste - Philippe Scipion

Le 18 janvier 1967, à Lomé, cinq jours après le coup d’État militaire – qui écartait du pouvoir le président Grunitzky – et la mise en place par le lieutenant-colonel Eyadema d’un « Comité de réconciliation nationale », s’est ouvert, comme prévu depuis plusieurs mois, le Congrès de l’Institut international de droit des pays d’expression française (Idef). Créé le 9 juin 1964, cet institut a pour objet de grouper les personnes s’adonnant à l’étude ou à la pratique du droit dans les pays totalement ou partiellement d’expression française. Il se propose essentiellement d’établir des relations entre les personnes physiques ou morales qui s’occupent de problèmes juridiques et de faciliter l’échange des idées sur ces mêmes questions ; de favoriser et d’organiser les échanges culturels et la coopération entre personnes et institutions de différentes nationalités qui s’occupent des problèmes faisant l’objet de l’activité de l’association ; d’organiser, avec l’aide de correspondants établis dans les différents pays, un bureau d’information et de documentation concernant ces sujets. Son siège a été fixé à Paris. Le président d’honneur est M. Isaac Forster, Juge à la Cour internationale de justice (Sénégal). Le président est M. René Cassin, président honoraire du Conseil d’État (France). Les vice-présidents sont MM. Gabriel d’Arboussier, ancien Garde des Sceaux et Ambassadeur en France, Directeur général de l’Institut de recherches et de formation des Nations unies (Sénégal) ; Paul-André Crepeau, Professeur à l’Université de Montréal (Canada) ; Pierre Lampué, Professeur à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Paris (France) ; Alain Plantey, Maître des Requêtes au Conseil d’État, Ambassadeur de France à Madagascar (France) ; René Rakotobe, président du Conseil supérieur des institutions (République malgache) ; Anani Santos, avocat-défenseur (Togo) ; Joseph Brahim Seid, magistrat, ministre de la Justice (Tchad). Les membres du Comité directeur sont des juristes mauritanien, cambodgien, mandais, dahoméen, vietnamien, français, nigérien et gabonais. Le secrétaire général est M. Pierre Decheix, magistrat français. Lire la suite

N° 255 Mars 1967 - Chroniques - p. 538-541

Outre-mer - Coup d'État militaire au Togo - Le Gabon, second pays d'Afrique pour le Produit national brut (PNB) - Philippe Scipion

Le 18 janvier 1968 le président de la République du Togo M. Sylvanus Olympio était assassiné, à proximité de l’ambassade américaine à Lomé, par des soldats révoltés. Dirigés par le commandant Dadjo, Chef d’état-major de l’Armée togolaise, les insurgés avaient formé un comité insurrectionnel composé d’officiers et de sous-officiers, puis avaient fait appel d’une part à M. Nicolas Grunitzky, beau-frère de M. Sylvanus Olympio, ancien Premier ministre de 1956 à 1958 et qui vivait au Dahomey depuis 1958, et d’autre part à M. Antoine Meatchi, ancien ministre de l’Agriculture (1956-1958) qui vivait au Ghana. Le soulèvement avait pour origine le mécontentement des militaires togolais démobilisés des forces armées françaises et qui n’avaient pu être repris dans l’armée togolaise. Les chefs du mouvement avaient bien précisé qu’ils n’avaient reçu d’ordre ni de l’intérieur ni de l’extérieur, qu’aucun homme politique togolais n’avait inspiré ni participé à l’organisation et à l’exécution du mouvement, et que celui-ci, exclusivement militaire, était prêt à se retirer dès que les circonstances le permettraient pour faire place à un gouvernement civil légal. En fait, dès le 16 janvier 1963, M. Grunitzky constituait un gouvernement d’union nationale et devait se maintenir au pouvoir pendant quatre ans. Toutefois, le 21 novembre 1966, ainsi que nous en avons rendu compte précédemment, une tentative de coup d’État, perpétrée par des membres du parti de l’Unité togolaise de M. Sylvanus Olympio, échouait en raison de l’attitude de l’armée et en particulier de son chef le lieutenant-colonel Eyadema. Mais le rapport des forces était désormais modifié et il était bien évident que M. Grunitzky serait obligé de tenir un plus grand compte de l’avis des militaires, notamment de leur chef, et même ne pourrait rester au pouvoir qu’autant que les militaires le permettraient. Lire la suite

N° 254 Février 1967 - Chroniques - p. 334-347

Outre-mer - Mauritanie : investissements en matière de pêche maritime et projets de développement du tourisme - Madagascar : important effort scolaire - Le développement des transports aériens en Afrique - Philippe Scipion

La République islamique de Mauritanie a déjà commencé l’exploitation des grandes richesses minérales de son sous-sol, mais le gouvernement de M. Moktar Ould Daddah entend diversifier les ressources du pays et d’une part exploiter les hauts-fonds de sa façade maritime sur l’océan Atlantique, d’autre part faire étudier les possibilités de développement du tourisme. Lire la suite

N° 253 Janvier 1967 - Chroniques - p. 165-168

Outre-mer - Organisation de l'unité africaine : Conseil des ministres et Conférence des chefs d'État - Togo : tentative de coup d'État - Burundi : coup d'État militaire - Philippe Scipion

Du 1er au 9 novembre s’est tenu à Addis-Abeba un sommet africain dont on ne saurait dire qu’il fut une réussite. M. Hamani Diori, président de la République du Niger et président en exercice de l’Organisation commune africaine et malgache (Ocam), en avait demandé le report à 1967 en raison de l’existence actuellement en Afrique de plusieurs foyers d’agitation non négligeables. Il avait certainement raison, mais malheureusement n’a pas été suivi. En fait, M. Diallo Telli, Secrétaire général de l’OUA, a fort probablement annoncé un peu tôt que le quorum nécessaire pour permettre la réunion était atteint, c’est-à-dire 24 acceptations sur 86 pays membres. Notons en passant que le nombre des membres s’élève maintenant à 88, le Botswana et le Lesotho ayant été admis. Quoi qu’il en soit, du 1er au 7 s’est tenu le Conseil des ministres et, du 5 au 9, la Conférence des chefs d’État. Lire la suite

N° 252 Décembre 1966 - Chroniques - p. 2087-2090

Outre-mer - Le cyclone Inès ravage la Guadeloupe - Réunion à Paris des ministres des Finances de la zone franc et réunion du Conseil d'administration de la Banque centrale des États de l'Afrique équatoriale et du Cameroun - L'industrie cotonnière en Côte d'Ivoire - Philippe Scipion

Deux ans après le passage du cyclone Cleo qui avait fait, le 31 août 1964, 13 morts, 62 blessés, 20 000 sans abri et environ 273 millions de francs de dégâts, un nouveau cyclone, Inès, a ravagé la Guadeloupe le 27 septembre 1966 de 12 heures à 20 heures environ. Dès l’annonce de l’approche du cyclone le plan de protection Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) avait été mis en vigueur, ce qui a permis de limiter la catastrophe. Le bilan est cependant très lourd : 33 morts, 200 blessés graves et 30 000 sans-abri. Les dégâts sont considérables, notamment dans l’agglomération de Pointe-à-Pitre : de très nombreuses maisons ont été détruites, les blocs opératoires de l’hôpital gravement endommagés, l’antenne de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) et des installations de télécommunications mises hors de service. Dans une dizaine de communes près de 80 % des habitations ont été détruites. Près de 300 classes construites en matériaux légers ont été anéanties. Les bananeraies et les plantations de cannes à sucre ont subi des dégâts considérables. Environ 120 000 tonnes de bananes sont perdues, le port bananier de Basse-Terre est gravement endommagé. Les cannes à sucre couchées à terre sont menacées par les rats ; la récolte de cannes et la production de rhum donnent de sérieuses inquiétudes. Les pêcheurs ont perdu les neuf dixièmes de leurs nasses et le quart de leurs embarcations. Lire la suite

N° 251 Novembre 1966 - Chroniques - p. 1875-1879

Outre-mer - La francophonie - Philippe Scipion

N° 248 Juillet 1966 - Chroniques - p. 1332-1336

Outre-mer - Le Festival mondial des arts nègres - Philippe Scipion

Le premier Festival mondial des Arts nègres s’est tenu à Dakar du 30 mars au 24 avril 1966. Pour la première fois une grande exposition d’art nègre traditionnel a présenté cet art, vu de l’intérieur, par les Africains eux-mêmes. Ce Festival mondial est entièrement dû à l’initiative du gouvernement sénégalais et notamment à celle de son Président le poète Léopold Sedar Senghor. Il a été placé sous le signe de la « négritude », expression lancée il y a plus de trente ans par les poètes noirs Aimé Césaire et L.S. Senghor. Souvent définie comme une obsession, la négritude a été en littérature et dans le domaine des sciences humaines l’expression du nationalisme africain. Lire la suite

N° 243 Février 1966 - Chroniques - p. 376-381

Outre-mer - L'Afrique francophone et l'affaire rhodésienne - Philippe Scipion

N° 242 Janvier 1966 - Chroniques - p. 184-188

Outre-mer - Organisation de l'unité africaine : la Conférence d'Accra - Guinée : rupture des relations avec Paris - Philippe Scipion

La 3e conférence des chefs d’État de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) s’est tenue à Accra au mois d’octobre. L’atmosphère et les conditions étaient bien différentes des deux premiers sommets. En mai 1963, à Addis-Abeba, c’était l’euphorie de la décolonisation et l’enthousiasme pour l’union afin de mieux affirmer la place de l’Afrique dans le monde. À la deuxième réunion, au Caire, en juillet 1964, l’OUA s’était donné une organisation et avait discuté d’un grand projet de gouvernement africain présenté par le président du Ghana, M. Nkrumah. Le ton était alors donné par les chefs de l’aile marchante du nationalisme africain, MM. Nasser [NDLR 2025 : Égypte], Ben Bella [Algérie], Nkrumah, Sekou Touré (Guinée). La troisième conférence, celle d’Accra, a bien failli ne pas pouvoir se réunir faute de quorum. Les autorités algériennes pensaient que la proximité des dates retenues pour la conférence de l’OUA et pour la conférence afro-asiatique d’Alger était de nature à nuire à la réussite de la seconde réunion, dont on sait d’ailleurs qu’elle n’a finalement pas eu lieu. Les chefs des États de l’Entente [Dahomey (actuel Bénin), Haute-Volta (actuel Burkina Faso), Côte d’Ivoire et Niger], de leur côté, estimant, à juste titre semble-t-il, que M. Nkrumah n’avait pas tenu les promesses faites lors de la conférence de Lagos d’expulser les réfugiés politiques se trouvant au Ghana, refusaient de se rendre à Accra. Cependant, les Présidents Houphouët-Boigny [Côte d’Ivoire], Diori Hamani [Niger] et Yaméogo [Haute-Volta], pour ne pas porter la responsabilité d’un éclatement de l’OUA, avaient accepté de rencontrer M. Nkrumah à Bamako. Cette réunion, en dépit de la signature d’un communiqué semblant approuver les thèses des États de l’Entente, tourna court et les États modérés d’Afrique francophone s’abstinrent de participer à la Conférence d’Accra. Lire la suite

N° 238 Août/Sept 1965 - Chroniques - p. 1478-1481

Outre-mer - Réunion à Lagos des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de l'unité africain (OUA) - Contentieux financier franco-guinéen - Élections et remaniement ministériel au Cameroun - Assemblée mondiale de la Santé (lutte contre les grandes endémies) - Philippe Scipion

Le 5 mai 1965, le Premier ministre de la République fédérale du Nigeria avait proposé une réunion extraordinaire à Lagos des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Cette Conférence, motivée par le désaccord entre le Ghana et la plupart des États de l’Organisation commune africaine et malgache (Ocam), devait en particulier se prononcer sur le lieu de la Conférence des chefs d’État de l’OUA prévue en principe à Accra en septembre 1965. Pour décider la convocation d’une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères l’accord des deux tiers des États membres est nécessaire ; or ce quorum fut difficile à atteindre. Il fallut presque un mois d’efforts, de contacts et de bons offices, notamment éthiopiens, pour y parvenir. Le 27 mai à la Conférence de l’Ocam à Abidjan les pays représentés décidaient « à l’unanimité, de participer à la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l’OUA convoquée à l’initiative du Premier ministre de la République fédérale du Nigeria ». Le quorum atteint le 1er juin, M. Diallo Telli, secrétaire général de l’OUA, convoqua les ministres des Affaires étrangères pour le 10 juin à Lagos. Lire la suite

N° 237 Juillet 1965 - Chroniques - p. 1303-1306

Outre-mer - Élections municipales dans les Territoires d'Outre-mer (Tom) - Réunion des chefs d'États de l'Organisation commune africaine et malgache à Abidjan - Réunion à Paris des ministres de la Justice et de l'Éducation nationale des États francophones d'Afrique et de Madagascar - Philippe Scipion

Des élections municipales se sont déroulées dans les Territoires d’outre-mer les 2 et 9 mai 1965 à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Lire la suite

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