Elles sont de deux types : temporaires, celles mettant à l’honneur une parution ou l’annonce d’un colloque ; archivées, celles qui concernent l’actualité du monde de la défense et des relations internationales.
Roanne fut l’une des villes qui accueillit, pendant la Première Guerre mondiale, les prisonniers de guerre allemands, ensuite embauchés dans différentes manufactures de la ville.
Ville de Michelin et de Blaise Pascal, Clermont-Ferrand fut occupé par la division SS Adolf Hitler lors des négociations de l’armistice à Rethondes en juin 1940.
Départ de Vulcania, centre français de culture scientifique autour du volcanisme, les coureurs s’élanceront en direction d’Issoire.
Pour cette neuvième étape les coureurs partiront de Saint-Léonard-de-Noblat, lieu de passage des routes de Compostelle, en direction du Puy de Dôme.
Si Libourne n’est plus une ville militaire, elle l’a été longtemps et son patrimoine exceptionnel est devenu un enjeu politique local. Entre 1766 et 1820, un ensemble monumental de caserne y a été construit dans le plus pur style classique du XVIIIe siècle. Sur 6,7 hectares, les bâtiments ont longtemps abrité l’école du personnel réserviste du Service de santé des armées (SSA). Des milliers de médecins du contingent, pharmaciens et vétérinaires y ont été formés, jusqu’à la suspension de la conscription. Le SSA abandonna les lieux qui furent temporairement transformés en école de gendarmerie avant sa fermeture en 2009 et depuis, les projets immobiliers se succèdent sans pour autant se concrétiser au risque de transformer un magnifique ensemble architectural en une friche en ruine. Le général de Monsabert (1887-1981), héros de la Campagne d’Italie en 1943-1944, Compagnon de la Libération, était originaire de Libourne et une promotion de Saint-Cyr porte son nom (1982-1985).
Mont-de-Marsan, ville sportive de tauromachie et de rugby, abrite une des bases militaires les plus importantes de France. D’abord garnison pour l’Armée de terre de 1876 a? 1998, la ville, avec sa caserne Bosquet a hébergé de nombreuses unités dont le 34e Régiment d’Infanterie puis a? partir de 1962, l’emblématique 6e RPIMA (Régiment parachutiste d’infanterie de Marine), cher au Général Marcel Bigeard (1916-2010). Il était l’héritier du 6e BPC (Bataillon de parachutistes coloniaux) crée? en 1948 en Bretagne et qui fut a? Quimper puis Saint Brieuc, avant d’être engage? en Indochine ou? il sauta sur Die?n Bien Phu avec le commandant Bigeard a? sa tête. De retour d’Algérie, il s’installe a? Mont-de-Marsan, est engagé en Opex, bien qu’ayant des appelés du contingent tous volontaires. Il est dissous en 1998 a? la suite de la professionnalisation des armées. Toutefois, en 2019, il renaît avec le Centre de formation initiale des parachutistes affectés a? la 11e Brigade parachutiste, implante? au Camp de Caylus, reprenant l’étendard et les traditions du 6e RPIMA. Dans la ville, le quartier Bosquet déserte? par l’Armée de terre est devenu une cite? administrative.
Pour cette 6e étape, les coureurs partiront de Tarbes, ville connue pour ses haras. Sous Louis XIV, Colbert souhaite développer l’élevage Français, afin de réduire les dépenses, plutôt que d’aller acheter à l’étranger. C’est ainsi que Colbert signe en 1665 un décret qui annonce la création des haras. Supprimé par la constituante, c’est Napoléon qui les rouvrira, et Tarbes en est alors gratifié d’un. Jusqu’en 2016, le haras de Tarbes est l’un des Haras nationaux français. Il donne naissance au meilleur cheval d’armes européen : le cheval Navarrin, issu d’un croisement entre la race indigène, la race anglaise, et des étalons arabes importés d’Orient au XIXe siècle. L’élevage actuel est orienté vers les chevaux de compétition.
Les coureurs s’élancent aujourd’hui de Pau, une ville marquée par l’histoire du Tour, puisque c’est la 74e fois qu’elle l’accueille.
Léon Gautier, jusqu’alors dernier survivant des 177 Français ayant débarqué en Normandie, est décédé ce lundi 3 juillet 2023 à l’âge de 100 ans. Membre du Commando Kieffer, il participa à la totalité de la bataille de Normandie, prélude à la Libération.
Située dans les Landes, cette commune connue pour sa tauromachie (Feria de Dax) et son amour du rugby, est également un haut lieu de l’aviation de l’armée française. Le 1er avril 1957 naissait l’École de spécialisation de l’aviation légère de l’Armée de terre (ES-Alat) à Dax, comprenant à l’origine un escadron d’avions et un escadron d’hélicoptères. Dès 1963, à l’issue du conflit algérien, l’instruction était divisée en deux branches, avec la formation initiale à Dax, et la formation combat dans l’école d’application située à Cannet des Maures en Provence. Mais en 1995, après une phase d’expérimentation d’un an, les deux écoles (l’ES-Alat et l’EA-Alat) fusionnent en une seule école d’application : l’EA-Alat. Ainsi, la base école général Navelet de Dax et la base école général Lejay du Cannet des Maures sont alors rassemblées sous un commandement unique. En 2000, sa vocation interarmées s’est vue confirmée par sa reconnaissance comme « l’école interministérielle et interarmée du pilotage de base ». C’est pourquoi aujourd’hui, les élèves pilotes des trois armées et de la gendarmerie effectuent leur formation initiale à Dax, avant de terminer leur cursus dans leurs armées respectives. En novembre 2006, conséquence de la fermeture de l’école de pilotes de l’armée belge, l’EA-Alat de Dax a accueilli les premiers élèves pilotes belges, au sein de la nouvelle brigade franco-belge. Renommée depuis août 2009, elle s’appelle désormais l’école de l’aviation légère de l’armée de terre (EAlat).
Bayonne est une ville qui, dès le Xe siècle, acquiert une importance militaire et commerciale. En effet, le mariage entre Aliénor d’Aquitaine et Henri Plantagenêt, comte d’Anjou et du Maine, duc de Normandie et futur roi d’Angleterre, a fait de Bayonne une place d’échanges maritimes avec l’Angleterre. En outre, avec sa proximité avec l’Espagne, Bayonne joua un rôle stratégique majeur, avec des relations franco-hispaniques complexes, suscitant la ratification de plusieurs traités (traité de Bayonne en 1856, 1862 et 1866, qui vient préciser le traité des Pyrénées).
À l’occasion du Tour de France 2023, suivez de Bilbao à Paris, en passant par Tarbes, Limoges et le Puy-de-Dôme, les différentes étapes du parcours en revisitant les anecdotes sur l’histoire militaire de la France et d’une partie de l’Europe. ♦
La Direction générale de l’armement (DGA) a annoncé avoir procédé le 26 juin 2023 à 22 heures à un tir d’essai de fusée-sonde à partir du site de Biscarrosse (Landes) de DGA Essais de missiles. « Cette fusée emportait le démonstrateur de planeur hypervéloce VMaX. Ce premier démonstrateur contenait de nombreuses innovations technologiques embarquées. Son essai en vol, sur une trajectoire à longue portée très exigeante, constituait un défi technique inédit qui prépare l’avenir de notre feuille de route nationale hypervélocité.
Le ministère des Armées dévoile l'impact de la LPM dans chacun des départements français.
« Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a appris avec une profonde émotion le décès en Guyane de l’adjudant Guy BARCAREL du 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI). Ses pensées accompagnent sa famille, ses proches et ses frères d’armes. Le ministre salue avec respect sa mémoire et son engagement sans faille.
Face à la nécessité de renouveler le logiciel de coopération entre les pays d’Afrique de l’Ouest et l’Europe, le général d’armée (2S) Didier Castres a récemment créé EuroSahel. En plus de constituer un lieu partage d’expériences entre les différents acteurs de la sécurité et du développement, cette association se donne pour ambition de contribuer à la promotion de projets définis par les bénéficiaires eux-mêmes et de plaider pour leur financement auprès des institutions internationales.
L’Assemblée nationale va examiner le projet de loi de programmation militaire pour les années de 2024 à 2030 (LPM), présenté par le ministre des Armées Sébastien Lecornu. À cette occasion, le ministre s’est rendu à Charleville-Mézières pour rencontrer le 3e régiment du génie (3e RG).
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