Restrictions budgétaires et restructuration des armées : ces sujets sont à l'ordre du jour. L'auteur, député et rapporteur spécial des crédits d'équipement militaire à la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, nous livre une analyse très complète.
Les transports internationaux d'énergie
Le panorama de l’énergie a subi depuis 1970 de nombreux bouleversements. La position forte de l’Opep et l’augmentation du prix du pétrole avaient alors entraîné des réactions,
l’apparition de nouvelles zones de production — comme la mer du Nord — et des réaménagements des courants commerciaux, les États-Unis perdant leur position de premier producteur mondial. À la suite de ces modifications, la dépendance envers l’Opep a certes diminué, mais la perspective de forte croissance des besoins d’énergie devrait inéluctablement rendre progressivement à l’Opep un rôle accru. Lire les premières lignes
En abordant le vaste domaine des transports d’énergie, la revue Défense Nationale souhaite éclairer ses lecteurs sur les interférences multiples entre défense, sécurité et transport international de l’énergie, qui font de ce dernier un élément important de la géostratégie. Lire la suite
Repères - Opinions - Débats
Chroniques
C’est pour tenir compte d’un nouvel environnement et faire face à une conjoncture difficile que la marine s’est lancée en 1993 dans la démarche « qualité ». Les missions évoluent tandis que les ressources humaines et budgétaires diminuent. Cette situation délicate est directement perceptible dans l’organisation du travail, l’entretien de la flotte et l’accomplissement des missions. À l’efficacité doit se substituer l’optimisation des moyens. En outre, le marin des années 90 est plus exigeant, plus critique et recherche dans son travail un épanouissement personnel. Lire les premières lignes
Bibliographie
Il est inutile de présenter le général Henri Paris aux lecteurs de cette revue, puisqu’ils ont souvent apprécié ses contributions, et ils savent donc qu’il est un expert éminent en soviétologie militaire et dans la réflexion stratégique. Familier de la langue russe et de la dialectique marxiste-léniniste, il nous propose aujourd’hui un aperçu rétrospectif sur la stratégie soviétique pendant la guerre froide, qu’il était un des seuls à pouvoir porter avec une telle compétence. Précisons qu’il s’agit d’un condensé de sa thèse de doctorat en histoire, soutenue en mars 1993 à l’université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et qui avait alors reçu la mention « très honorable » et les « félicitations du jury », c’est-à-dire les appréciations suprêmes. Lire la suite
Le général Faivre nous avait présenté les harkis et fait partager l’amitié qu’il leur porte (1). Il étend aujourd’hui sa recherche à l’ensemble des combattants musulmans de la guerre d’Algérie. Il fait œuvre d’historien et son livre, enrichi de nombreux documents reproduits, fera référence. Disant l’histoire, Maurice Faivre remplit en même temps, à l’égard de ceux qu’il appelle « des soldats sacrifiés », le devoir de mémoire qui est le nôtre. Ce devoir remonte loin. Dès 1830 sont recrutés les premiers auxiliaires militaires. Leurs successeurs seront de toutes nos campagnes : 13 900 Algériens combattront à nos côtés en 1970, 112 000 en 1914-1918, 123 000 en 1939-1940, 134 000 en 1942-1945 et quelque 20 000 en Indochine. Toutefois, se battre avec nous contre un ennemi exotique est une chose, une autre est de s’engager dans la guerre civile algérienne. Aussi bien l’attitude fluctuante des autorités françaises, de 1955 à 1962, reflète-t-elle les états d’âme des autochtones : inquiétude et prudence de 1955 à 1957, optimisme avec les généraux Salan et Challe de 1958 à 1961, pessimisme enfin lorsque, à partir de la fin de 1960, s’annonce l’Algérie algérienne. Lire la suite
Frédéric Pons avait déjà écrit sur le Liban. Il relate ici en cinquante courts récits la vie de nos soldats en Bosnie. S’il prend parfois de la hauteur pour commenter l’enchaînement des événements, si le plan en cinq parties est en gros chronologique, son propos n’est pas d’exposer une situation ni de développer un thème, mais plutôt de présenter une série d’instantanés centrés sur un homme ou sur un épisode. Le décor est planté par ce raccourci mi-grinçant mi-plaisant sur la mosaïque yougoslave : « une langue, deux alphabets, trois religions, quatre cultures, cinq nationalités, six républiques, sept frontières, huit peuples ». Lire la suite
Dans l’idéologie saint-cyrienne, les « anciens » sont toujours les « anciens » : ils nous montrent le chemin, ils sont nos références. Il est rare cependant qu’ils aient parcouru toutes les étapes — et surmonté toutes les épreuves — qu’une partie seulement de nos camarades ont connues de 1940 à l980 : la Résistance, la déportation, les combats incessants avec la Légion parachutiste, en Indochine, puis en Algérie, la participation au putsch et la prison, la direction du personnel dans un groupe industriel, la prise de parole pour témoigner. Lire la suite
Pour beaucoup d’observateurs politiques, le général Colin Powell incarne le rêve américain. Né de parents jamaïcains, il a grandi dans les quartiers difficiles du Bronx à New York avant d’entamer une carrière militaire particulièrement élogieuse. Bien que n’étant pas issu de la prestigieuse Académie militaire de West Point, ce brillant soldat a occupé des fonctions renommées qui, après deux séjours au Vietnam et une affectation en Corée, l’ont notamment conduit au ministère de la Défense, à l’École de guerre américaine (instructeur à Fort Leavenworth), à la tête du 5e corps d’armée en Allemagne, au Conseil national de sécurité à Washington et à la direction du commandement des forces américaines (Forscom). Après ce parcours sans fautes, le général Colin Powell devient finalement chef d’état-major des armées. Lire la suite
Version réduite d’un travail universitaire déjà ancien, à jour en principe en son dernier chapitre, ce livre de deux cents pages, doté d’une unique carte qui n’est d’ailleurs pas celle du Pacifique Sud (on y aperçoit le Japon) et d’une bibliographie diaphane (une trentaine de titres d’ouvrages déjà anciens pour certains ou de caractère anecdotique pour les autres) mais sans index, paraît bien léger sur un tel sujet. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...