En approuvant les accords d’Évian à une proportion imposante des voix, l’opinion française avait manifesté un double sentiment. Lire les premières lignes
Article sous pseudo écrit par le gouverneur général Paul Chauvet. Lire les premières lignes
Nous arrivons maintenant au cœur de notre sujet, et il nous faut donner une définition des bases moins sommaire que celle dont nous nous sommes contentés au début de ces lignes. Lire les premières lignes
Peu de problèmes internationaux ont fait couler autant d’encre, au cours de ces dernières années, que celui des relations entre l’Union Soviétique et la Chine. Livres, revues et journaux n’ont cessé de mettre ce problème à l’avant-scène au point que le schisme entre Moscou et Pékin est apparu comme un événement majeur — sinon l’événement majeur — de la période contemporaine de l’histoire. Le fait revêt d’autant plus d’importance qu’il comporte de graves conséquences à la fois en extension, c’est-à-dire à l’échelle du monde entier (notamment dans les relations entre les grandes puissances et particulièrement entre les États-Unis et l’U.R.S.S., dans le comportement des principaux États vis-à-vis des pays du tiers-monde, dans leur attitude en face de la question nucléaire, dans leurs conceptions stratégiques, etc…) et en compréhension, je veux dire dans la profondeur même de chaque pays communiste, dans l’intérieur des divers partis communistes et jusque dans le « for intérieur » de l’homme communiste. À ce titre, le heurt entre les deux métropoles a pris la forme d’une sorte de séisme sociologique dont les ébranlements se font sentir à longue portée dans l’espace et le temps. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les volcans sont loin d’être éteints et qu’à partir des épicentres de Moscou et Pékin un phénomène ondulatoire a gagné l’ensemble du monde communiste, donnant lieu à des éruptions secondaires et à des poussées contradictoires d’Oulan-Bator à Tirana et de la Roumanie à l’Indonésie. Lire les premières lignes
Afin d'alimenter le débat dans la recherche d'une doctrine stratégique et d'une organisation des armées, adaptées aux enseignements des derniers conflits et à l'emploi des armes nouvelles, la RDN publie cet article dans lequel l'auteur expose des idées personnelles, comme le lieutenant-colonel Ménard a pu le faire dans notre livraison d'août-septembre dernier.
Maintes fois, depuis la Révolution égyptienne du 26 juillet 1952, les observateurs occidentaux se sont tournés, soucieux, voire inquiets, vers Le Caire. Lire les premières lignes
Depuis 1965, la France possède une force aérienne capable de transporter des bombes atomiques. D’ici quelques années, les unités de Mirage IV qui constituent pour l’instant les vecteurs de l’arme nucléaire seront remplacées par des fusées sol-sol de production nationale. Les programmes actuellement en cours de réalisation prévoient l’existence, en 1973, de trois sous-marins à propulsion nucléaire équipés d’engins du type Polaris. La France, quoi qu’on ait dit, quoi qu’on ait fait, est désormais une puissance nucléaire. Lire les premières lignes
Extrait du journal américain US News and World Report du 18 octobre 1965. Lire la suite
Chroniques
Depuis la décision du Président Johnson, fin juillet 1965, de procéder au renforcement du corps expéditionnaire américain au Vietnam, diverses mesures sont intervenues : Lire la suite
Le budget des Armées a été voté en première lecture par l’Assemblée nationale dans la nuit du 21 au 22 octobre 1965, après un débat bref et médiocrement animé, où les adversaires de la Force nucléaire stratégique (FNS), naguère si véhéments dans leurs interventions, ne se sont presque plus manifestés que par un vote hostile. Les propositions de dépense pour la Marine, analysées dans le numéro de novembre de la Revue, ont été adoptées, sauf sur quelques points de détail qui ne concernent ni l’entretien des forces existantes, ni les constructions neuves. Le budget des Armées a été soumis ensuite au Sénat ; mais, à l’heure où nous écrivons ces lignes, la discussion n’en a pas encore été entamée. Lire les premières lignes
Bibliographie
Retourné en Chine pour un quatrième voyage, Robert Guillain note ses impressions avec une précision et une netteté qui lui font honneur ; son opinion se résume essentiellement dans une phrase de l’avant-propos : « Quand les dirigeants de Pékin affirment qu’ils ont, dans l’ensemble, réussi, je crois qu’ils disent la vérité ». Le livre est un développement de cette phrase. Lire la suite
C’est par l’accumulation de détails sur les camps de déportation que l’auteur donne l’impression de ce qu’ils étaient, et produit à la longue chez le lecteur la hantise de toutes ces descriptions horribles. Cette méthode d’imprégnation par le détail vaut-elle celle d’un exposé plus construit, plus synthétique ? Visiblement, l’auteur n’a pas cherché à écrire une histoire de la déportation. Il a voulu montrer comment, en France, dans un des services qui s’occupaient de la recherche et de l’identification des déportés, peu à peu la vérité a percé et s’est manifestée dans toute son amplitude. C’est, vingt ans après le récit de l’actualité d’autrefois, au jour le jour. On y découvrira des drames humains dont l’histoire n’a pas tenu le compte, lorsqu’elle a tenté d’établir le bilan sinistre de cette sombre période, drames parfois contés jusqu’au bout, parfois esquissés seulement, dans lesquels le dénominateur commun est toujours la mort sous ses plus tragiques aspects. Lire la suite
Les savants de plusieurs pays participèrent aux premières recherches qui devaient conduire à l’explosion de Hiroshima. Mais la guerre devait les séparer, non seulement entre les deux camps ennemis, mais aussi à l’intérieur du camp occidental. Margaret Gowing raconte minutieusement les péripéties multiples de la recherche atomique et les difficultés nombreuses d’une collaboration qui, au-delà des besoins militaires immédiats, visait déjà le temps de paix et l’exploitation pacifique des découvertes en cours. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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Colloques, manifestations, expositions...
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192 pages