Ambassadeur de France, l'auteur est président du comité préparatoire et du comité du suivi du 1er Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Francophonie qui s'est tenu à Québec en septembre 1987. C'est un article fort complet et intéressant sur ces sommets de l'espace francophone auxquels nous attachons une importance toujours plus grande. Lire les premières lignes
Président de la Fondation pour les études de défense nationale (FEDN), l'auteur a bien voulu nous permettre de publier ses réflexions sur cette guerre médiatique qui, sans qu'on le perçoive toujours clairement, prend une importance démesurée, d'autant plus qu'habilement conduite, elle risque de placer nos démocraties dans une réelle situation d'infériorité. L'avertissement doit être entendu et médité. Lire les premières lignes
Ex-conseiller du SGDN pour les affaires stratégiques, l'auteur a prononcé, le 4 septembre 1987 devant les auditeurs du Centre des hautes études militaires (CHEM), une conférence sur l'Europe de la défense, sujet à l'ordre du jour. Cet article est une synthèse des thèmes principaux développés au cours de cette conférence.
L'auteur, écrivain, philosophe, membre du Collège de France et président du Centre européen de relations internationales et de stratégie (Ceris), l'auteur nous donne ses réflexions sur cet accord que pourrait bientôt signer MM. Reagan et Gorbatchev, auquel beaucoup applaudissent alors qu'il met l'Europe en danger.
Dans son article « L'atome en question », publié dans nos livraisons d'août-septembre et octobre 1986, l'auteur s'était encore une fois montré favorable à la bombe à neutrons pour assurer la défense de l'Europe contre les chars et l'infanterie soviétiques. Dans ce nouvel article, il insiste sur la nécessité de ce choix après les dernières propositions de M. Gorbatchev. Cette idée fait d'ailleurs son chemin, en France tout au moins : M. Raymond Barre, ancien Premier ministre, ne l'a-t-il pas évoquée clairement dans son discours à l'IISS de Londres le 26 mars dernier ? (cf. Défense Nationale, juin 1987)
L'auteur s'interroge, comme Jean-Marie Benoist, sur les conséquences d'un prochain accord possible Reagan-Gorbatchev. Il analyse sous toutes ses facettes la situation des États-Unis et les raisons pour lesquelles le président Reagan, le Congrès et l'opinion publique américaine semblent favorables à cet accord malgré ses conséquences pour la sécurité de l'Europe. Cet article a été rédigé avant les événements boursiers de ces dernières semaines ; ceux-ci ne font qu'augmenter la probabilité du scénario qui y est envisagé.
Après avoir décrit avec précision les propositions de M. Gorbatchev dans le domaine de la sécurité internationale, l'auteur nous met en garde : certes, ces propositions sont séduisantes et propres à faire pencher bien des peuples et des gens en faveur de l'URSS ; mais en examinant leur contenu, il est indispensable de discerner les pièges dans lesquels l'Occident doit éviter de tomber.
L'expression de « bombe islamique » associée aux propos que tint Ali Bhutto peu de temps avant sa mort eut un fort retentissement et rappela les dangers de la prolifération nucléaire. Deux journalistes du New York Times publièrent à cette occasion et sous ce titre un livre dans lequel ils accusaient le gouvernement français d'avoir, en toute connaissance de cause, ouvert à certains pays musulmans l'accès aux techniques nucléaires nécessaires à la fabrication d'armes atomiques.
Le Japon appelle en permanence notre attention. L'auteur a étudié l'évolution des forces d'autodéfense japonaises et en particulier le resserrement de leurs liens avec l'Empereur. Certains voient dans ces changements d'attitudes, accompagnés en outre d'une augmentation du budget de la défense, les signes annonciateurs d'une remilitarisation du Japon, préoccupation qu'avait déjà soulignée Hiroko Yamane dans un article publié en octobre 1985. Lire les premières lignes
L'auteur de cet article est coresponsable de la société d'analyse sociobiographique. Son propos s'applique à tous les domaines civils et militaires où l'on parle désormais de stratégie. Les travaux ainsi présentés nous ont paru intéressants car abordant, sous forme de recherche fondamentale, la délicate question de la gestion des ressources humaines.
Chroniques
Le Dow Jones victime de M. James Baker et des ordinateurs Lire les premières lignes
Le numéro d’été de la revue américaine Orbis, organe du Foreign Policy Research Institute de Philadelphie, contient un article de Roman Kolkowicz, professeur de science politique à l’université de Californie où il a fondé le Centre des affaires internationales et stratégiques. Cet article a pour sujet « L’étrange carrière des intellectuels de la défense ». Lire les premières lignes
D’être interminables, les négociations soviéto-américaines sur les euromissiles ont fini par lasser les commentateurs. Au reste, tout n’a-t-il pas été dit à leur sujet ? Nos confrères ont le sentiment que M. Gorbatchev, tout en désirant un accord en ce domaine, cherche aussi à porter l’estocade à un président américain qui actuellement cumule les coups du sort. D’autre part, la réaction de la marine américaine dans le Golfe est intervenue alors que l’Occident s’affolait de la bourrasque boursière déclenchée par Wall Street de sorte que les questions stratégiques ont cédé le pas aux commentaires financiers. Bref, la presse n’a pas eu l’occasion en cet octobre de rentrée d’affiner ses jugements sur les problèmes de défense. Lire la suite
Le renouveau de l’islam, qui concerne la communauté mondiale des 800 millions de musulmans, touche évidemment l’Est et le Sud-Est du continent asiatique où vivent 500 M d’entre eux. La Malaisie, peuplée de plus de 16 M d’habitants, a adopté une Constitution dans laquelle l’islam, pratiqué par 51 % de la population, est considéré comme religion d’État, bien que la liberté confessionnelle soit reconnue aux composantes ethniques non malaises (Chinois, Indiens). À ce titre, elle n’échappe pas aux influences de l’intégrisme musulman. Lire les premières lignes
L’exercice Moineau hardi – Kecker Spatz – s’est déroulé en Bade-Wurtemberg et en Bavière du 21 au 24 septembre 1987. Cet exercice bilatéral, codirigé par le général Werner Lange commandant le 2e Corps d’armée allemand et le général adjoint au général commandant la 1re armée française, a rassemblé 20 000 soldats français et 55 000 soldats allemands. Lire les premières lignes
Les nations rivales sur mer ont cherché très tôt à mesurer les chances de succès de leurs opérations. Pour définir les moyens d’une politique navale, les marins se sont donc efforcés de déterminer un étalon de la valeur intrinsèque de leurs flottes permettant des comparaisons. Lire les premières lignes
La France fonde sa politique de défense sur le concept de la dissuasion du faible au fort. Elle dispose d’un ensemble cohérent d’armes nucléaires stratégiques capables d’infliger à tout adversaire des dommages insupportables au regard des avantages qu’il pourrait retirer de son agression. L’emploi de ces armes, une fois décidé par les plus hautes autorités de l’État, serait massif et définitif. Lire la suite
Il n’est pas inutile, peut-être, de rappeler que le Bab el-Mandeb, détroit qui sépare la pointe occidentale de la péninsule arabique de la corne orientale du continent africain, se trouve inclus dans les eaux territoriales de quatre pays (Yémen du Nord et Yémen du Sud, Djibouti et Éthiopie), sur une longueur d’environ trente kilomètres, et qu’il est partagé par l’île sud-yéménite de Perim en deux chenaux, larges respectivement de 3 et 17 kilomètres, par conséquent facilement contrôlables par les forces d’un État riverain qui aurait pu imposer son autorité à ses voisins. De la stabilité de cette région et surtout de l’équilibre entre les tendances qui divisent les pays du Proche-Orient, dépendent donc la sécurité du trafic maritime entre la mer Rouge et l’océan Indien, ainsi que la liberté d’accès aux ports soudanais (Port-Soudan), saoudien (Djedda, port de La Mecque), éthiopiens (Assab et Massaoua) et même israélien (Elat). Les ports du Soudan et de l’Éthiopie sur la mer Rouge sont les seules portes de ces deux grands États africains vers le monde extérieur. Quant à Israël, à chaque occasion, il s’est montré soucieux de maintenir la liberté de navigation entre la mer Rouge et l’océan Indien et de protéger ses intérêts économiques dans ce secteur, protection qui ne pouvait être assurée que par le jeu des rivalités interarabes et internationales. Par ailleurs, le Yémen du Sud s’est toujours opposé à l’octroi de garanties des grandes puissances à la libre circulation dans le détroit, alléguant que les précédents historiques et surtout l’importance jouée, dans son revenu national, par les prestations portuaires d’Aden, qui se situe au débouché du Bab el-Mandeb, lui octroyaient le droit d’en être le gendarme. Lire les premières lignes
* Rien ne permet d’affirmer que l’ultime avertissement de la France à l’agresseur serait délivré sur le territoire allemand. La stratégie nucléaire de la France s’adresse à l’agresseur et à lui seul pour le dissuader, n’oublions jamais cela. Lire la suite
Bibliographie
Nos lecteurs connaissent et apprécient les écrits de Philippe Moreau Defarges, puisqu’il assure ici avec talent la rubrique « Politique et Diplomatie ». Fort de sa triple expérience de conseiller des Affaires étrangères, membre de la direction de l’Institut français des relations internationales et professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, il nous offre aujourd’hui une troisième édition, revue et augmentée, de son livre sur Les relations internationales dans le monde d’aujourd’hui. Cet ouvrage, présenté de façon très pédagogique, parfaitement répertorié quant aux thèmes évoqués et noms cités, assortis d’indications bibliographiques, enrichi de tableaux et de cartes bien choisis, est en effet devenu le manuel par excellence d’initiation et de référence pour tous ceux qui, sans être des spécialistes, s’intéressent à ces questions. Lire la suite
Cet ouvrage est le résultat d’une étude de cinq ans, faite par les deux auteurs, mari et femme, tous les deux juristes de métier, qui se sont plongés à corps perdu dans une documentation extrêmement abondante et qui ont interrogé bon nombre des experts et des acteurs politiques, essentiellement américains, ayant participé de près ou de loin à cette affaire des SALT (Accord de limitation des armements stratégiques) dont on peut fixer l’origine à mars 1968. La lecture de ce livre est ardue, du fait de son caractère très analytique qui amène assez souvent des répétitions, et par l’abondance des citations en langue anglaise qui oblige à une fréquente gymnastique bilingue, les traductions étant souvent renvoyées en notes en bas de page (elles sont d’ailleurs excellentes). Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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208 pages