Mai 1974 - n° 333

La mort dépouille celui qui vient de succomber de tout ce qui n’est plus l’essentiel, et fait apparaître tout-à-coup les traits profonds et durables de sa vie. Lire la suite

  p. 9-10

L'auteur est membre de la Commission des communautés européennes. Comme son prédécesseur, M. Jean-François Deniau, il y détient le portefeuille du Développement et y est chargé des rapports avec les pays du Tiers-Mond : c'est à ce titre qu'il avait été invité par l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) à faire un exposé à ses auditeurs peu avant leur départ en voyage d'études en Afrique en février dernier. Après avoir évoqué l'histoire et les formes de la politique de la Communauté à l'égard de l'Afrique et son extension à l'ensemble des pays du Tiers-Monde, l'auteur développe les idées et les espoirs qui, à son sens, devraient orienter l'action de l'Europe, compte tenu surtout de la crise des prix dont les conséquences risquent d'être dramatiques pour ces pays. Lire la suite

  p. 11-32

Au lieu de voir dans la guerre et la paix deux termes de la dialectique de l'ami et de l'ennemi, inséparables du projet politique, nous privilégions dans nos concepts la paix et nous la projetons dans l'ordre moral des fins ultimes, tandis que nous honnissons la guerre dont la réalité nous apparaît chaque fois plus horrible. De cette distorsion naissent toutes les sortes de pacifismes dont beaucoup ne sont en fait que le masque du bellicisme. À l'ère nucléaire cette confusion peut avoir des conséquences dramatiques pour notre société dont la nature conflictuelle n'est déjà que trop développée. Lire les premières lignes

  p. 33-52

L'auteur, actuellement le directeur des centres d'expérimentations nucléaires, rappelle ici les buts de ces expérimentations, leur nécessité pour le progrès de notre force nucléaire et le maintien de sa crédibilité. Soulignant les conditions de sécurité dans lesquelles elles s'opèrent, il évoque les problèmes techniques que pose la décision de leur transfert ultérieur en sites souterrains.

  p. 53-59

Parlant de la guerre israélo-arabe d'octobre dernier, les commentateurs militaires de la presse ont mis l'accent sur les engins sol-air et sur les contre-mesures électroniques. Pour importants qu'ils soient ces aspects nouveaux d'armements déjà connus doivent être replacés dans l'ensemble des systèmes d'armes mis en œuvre par les belligérants et il convient d'évaluer leurs rôles respectifs dans l'évolution stratégique et tactique du conflit. C'est à un tel examen que procède l'auteur, officier qui connaît bien les problèmes d'équipement de l'armée de l'air. Il en tire ensuite des conclusions susceptibles de présenter un intérêt pour l'équipement de nos forces aériennes tactiques. L'auteur n'engage ici que sa seule responsabilité.

  p. 61-72

La Révolution palestinienne doit-elle constituer un gouvernement ? Figurer à la Conférence de Genève ? Former un État palestinien en Cisjordanie si les Israéliens s'en retirent ? Autant de questions sur lesquelles l'unanimité ne semble pas s'être faite au sein de l'Organisation. Lire les premières lignes

  p. 73-84

Deux pays dAmérique latine s'étaient longtemps tenus à l'abri de l'intervention des militaires dans la politique : l'Uruguay et le Chili. En prenant le pouvoir en février 1973, par un processus modéré et progressif évitant toute effusion de sang, les militaires uruguayens, même s'ils ont maintenu formellement une large part des institutions établies, n'en ont pas moins rompu une longue tradition démocratique. Au Chili, la prise du pouvoir, en septembre 1970, a été le fait d'une armée formée à l'américaine aux techniques de guerre anti-subversive et foncièrement hostile à l'expérience marxiste du président Allende : d'où le caractère sanglant du coup de force et de la répression qui l'a suivi. Lire la suite

  p. 85-94

Déchiré par une occupation et une guerre fratricide, le peuple coréen a souffert de l’affrontement des Grands (Chine, États-Unis et URSS) dont l’Asie a longtemps été le théâtre. Le désengagement américain de ce continent a permis au dialogue amorcé entre Séoul et Pyong Yang de s’instaurer de façon officielle dans le cadre des Nations unies. À défaut d’une réunification dont l’objectif paraît encore lointain, une normalisation des rapports entre les deux États autorisant une coexistence sur le modèle allemand ne pourrait-elle s’établir ? Pour mettre fin au drame du peuple coréen, les Grandes Puissances se doivent de contribuer à une telle solution par une attitude positive. Lire les premières lignes

  p. 95-111
  p. 113-119
  p. 121-126
  p. 127-136
  p. 137-148

Chroniques

Si les résultats des élections britanniques n’ont pas provoqué l’aggravation de certaines tensions interatlantiques, elles en ont éclairé les données historiques et politiques et, en cela, leur signification déborde largement de la Grande-Bretagne. En donnant une coloration très « atlantiste » à sa définition de la politique étrangère que les travaillistes veulent mettre en œuvre, le nouveau secrétaire d’État au Foreign Office, M. James Callaghan, a implicitement rappelé que l’Angleterre restait attentive à l’appel du « grand large » qu’évoquait Winston Churchill lorsqu’il disait qu’elle le préférerait toujours à l’Europe continentale. Dans la situation présente des rapports interatlantiques, cet « atlantisme » est dirigé contre l’idée d’une distension des liens entre les États-Unis et l’Europe, et même contre celle d’une autonomie politique de celle-ci. Lire les premières lignes

  p. 149-153

La presse a fait état le 13 mars 1974 d’une réunion de la Commission de la défense nationale et des forces armées, présidée par M. Voilquin, devant laquelle M. Robert Galley, ministre des Armées, a été amené à faire un exposé général portant sur la condition militaire, avant le dépôt d’un rapport d’information de M. Mourot, secrétaire de cette Commission, sur le même sujet. Lire les premières lignes

  p. 154-160

M. Schlesinger, secrétaire à la Défense, a présenté le 5 février 1974 son rapport annuel devant la Commission sénatoriale des forces armées. Complément logique au projet de budget présenté la veille par le Président Nixon, ce rapport définit les grandes lignes de la politique de défense américaine et précise plus particulièrement la situation des forces armées au cours de la prochaine année budgétaire. Lire les premières lignes

  p. 161-165

Vendredi 8 mars 1974, en présence d’un grand nombre de hautes personnalités civiles et militaires, le Premier ministre, M. Pierre Messmer, a inauguré le nouvel aéroport international « Charles-de-Gaulle » installé à Roissy-en-France, à 25 km au nord-est de Paris. À cette occasion, un certain nombre d’appareils de transport, dont ceux des trois programmes civils majeurs : Concorde, Airbus et Mercure, ont été exposés sur les parkings des « satellites » de l’aérogare centrale. Le 13 mars, soit cinq jours plus tard, l’aéroport entrait en fonction et le premier appareil de transport s’y posait en exploitation régulière. Lire les premières lignes

  p. 166-169

Un accord pour la construction de deux sous-marins de 1 200 t du type français Agosta a été adopté le 18 janvier dernier par le gouvernement espagnol et signé le 6 février à Madrid par les directeurs respectifs des constructions navales des 2 pays (DTCN et DIC). Ces 2 bâtiments seront construits avec l’assistance technique de la France, aux chantiers de l’Empresa Nacional Bazan de Carthagène. Lire les premières lignes

  p. 170-175

Depuis quelques mois, la politique d’outre-mer que mène le gouvernement portugais est l’objet de vives critiques. Les milieux libéraux, même s’ils sont proches du pouvoir, lui reprochent son immobilisme ; les « intégristes » le soupçonnent d’arrière-pensées évolutionnistes. M. Caetano ne se cache pas d’avoir envisagé, à son arrivée aux affaires, la recherche d’une solution politique : il a battu en retraite devant le risque qu’une telle expérience aurait fait courir à la présence portugaise en Afrique à cause de l’intolérance des mouvements africains. Il n’ignore pas, néanmoins, que la thèse juridique qu’il défend n’est pas acceptée par l’opinion mondiale, ni même par les pays occidentaux qui préféreraient le voir adopter une altitude plus souple. Le problème de l’admission de la « République de Guinée Bissau » à l’ONU sera posé certainement lors de la prochaine assemblée générale : il obligera les alliés du Portugal à un choix souvent difficile. Déjà les Pays-Bas ont fait savoir qu’ils ne soutiendraient pas la politique de Lisbonne parce qu’elle ne débouche sur aucune solution réaliste. Lire les premières lignes

  p. 176-182

Bibliographie

Pierre Hassner : Europe in the Age of Negociation  ; The Washington Papers, Éditions Sage, 1973 ; 82 pages - Georges Vincent

Paru il y a un an dans la célèbre collection des Washington Papers du Centre d’études stratégiques et internationales de l’Université de Georgetown, cet essai est toujours de pleine actualité et aucun des événements qui se sont produits depuis sa publication – guerre du Proche-Orient, crise du pétrole, dégradation des relations européo-américaines et relance des SALT (négociations sur la limitation des armes stratégiques) – n’est venu, bien au contraire, infirmer ses conclusions. L’objet de l’analyse de Pierre Hassner, attaché de recherches au Centre d’étude des relations internationales, est d’explorer les voies qui s’ouvrent à la nécessaire évolution des relations de l’Europe de l’Ouest avec les États-Unis et l’Union soviétique. Lire la suite

  p. 183-183

Michel Morozow : L’Establishement soviétique  ; (traduit de l’allemand par Raymond Albeck) Éditions Fayard, 1974 ; 257 pages - André Nolde

Voici un ouvrage à la fois utile et intéressant. Il a pour but de mieux nous faire connaître le personnel dirigeant de l’URSS et tout particulièrement les membres du Comité central et leurs suppléants. Pour ce faire, il comporte d’une part des notices biographiques, un peu dans le genre Who’s who de nos annuaires, et d’autre part une étude très détaillée et précise de l’organisation du pouvoir soviétique. L’accent est surtout mis sur la structure sociale du groupe dirigeant qui forme, entre les deux classes traditionnelles des ouvriers et des paysans, une troisième classe – l’establishment – bloc compact, fermé, jaloux de ses prérogatives, auquel on accède par des filières précises, étroites, difficiles et parfois dangereuses. Lire la suite

  p. 183-183

Henri de La Bastide : Maghreb : Tunisie, Algérie, Maroc  ; (préface de Louis Fougère) Éditions Horizons de France, 1973 ; 272 pages - P. I.

L’auteur, qui est devenu universitaire après avoir été haut fonctionnaire, a voulu que le caractère scientifique de cet ouvrage soit mis à la portée du plus grand nombre par la clarté de l’exposé et que l’analyse approfondie, voire originale, de la société maghrébine contemporaine soit animée par sa propre expérience vécue sur le terrain. Lire la suite

  p. 184-184

Roland Marx : Histoire du Royaume-Uni / La Grande-Bretagne contemporaine  ; Éditions Armand Colin, 1973 ; 423 et 319 pages - André Nolde

Ces deux ouvrages d’un spécialiste de l’histoire britannique, professeur agrégé à l’Université de Paris III, constituent d’excellents manuels de niveau universitaire, clairs et précis, judicieusement subdivisés, assortis d’une bibliographie, de schémas, de tableaux et d’extraits de certains documents significatifs ou intéressants. Pour les lecteurs français, peu familiers avec les classiques anglais de l’histoire de la Grande-Bretagne, les Trevelyan et les Seelay, ou avec les monuments que sont les Cambridge, Oxford et Pelican Histories of England, les ouvrages de Roland Marx, surtout le premier, peuvent être considérés comme de très bonnes introductions à la compréhension de la civilisation britannique. Il faut souhaiter, qu’à ce titre, ils atteignent un public plus large que le seul milieu estudiantin. ♦

  p. 184-185

François Reitel : Les Allemagnes  ; Éditions Armand Colin, 1974 ; 348 pages - André Nolde

Armand Colin reste un des rares éditeurs français qui, laissant à d’autres la chasse aux best-sellers, continue à publier systématiquement les ouvrages de haute tenue scientifique indispensables à l’animation de la vie intellectuelle et universitaire de notre pays. Il apporte un soin tout particulier à leur présentation et veille à ce qu’ils soient accompagnés de toutes les aides didactiques nécessaires : tableaux, graphiques, bibliographie, index, etc. Ce sont donc, en général, d’excellents outils de travail et c’est ce type de livre qu’on aimerait trouver dans la bibliothèque de tout homme vraiment cultivé. Lire la suite

  p. 185-185

Maurice Perro : De Gaulle et l’Amérique, une amitié tumultueuse  ; Éditions Plon, 1974 ; 448 pages - André Nolde

Contrairement à ce que pourrait faire croire le titre, il ne s’agit pas d’un nouveau livre sur Charles de Gaulle, comme il en a tant paru ces dernières années. L’étude de Maurice Ferro concerne, très spécifiquement, la politique extérieure de la France à l’égard des États-Unis pendant la période 1958-1969. Certes ! C’est le général de Gaulle qui a été, au cours de ces années, l’inspirateur et le maître de cette politique. Elle porte incontestablement sa marque. Mais elle ne découle pas automatiquement de son personnage et de ses convictions par une sorte de loi des causalités. Elle a été, en fait, essentiellement pragmatique et souple, s’infléchissant ou se redressant au gré des circonstances et des occasions. Il n’est donc pas question « d’induire » de Gaulle en partant de cette politique ; l’avoir clairement démontré nous paraît être un des principaux mérites et constituer l’originalité du livre de Maurice Ferro. Lire la suite

  p. 185-186

Charles Ford : L’univers des images aimées  ; Éditions Albin Michel, 1973 ; 272 pages - Georges Vincent

En dépit du mauvais coup que leur porta à l’origine le fabuliste Florian avec Le singe qui montre la lanterne magique, les cinéastes se portent fort bien, mais le haut degré de perfection auquel est parvenu le cinéma de nos jours tend à faire oublier qu’il est le produit d’une somme d’inventions qui ont fait de l’image animée la merveille technique qu’elle est actuellement et dont l’homme a tiré l’art le plus envoûtant de notre époque. Lire la suite

  p. 186-187

Collectif : « Août quatorze » jugé par les lecteurs soviétiques  ; (traduit du russe par Lucile Nivat et Alfréda Aucouturier) Éditions du Seuil, 1973 ; 188 pages - André Nolde

Ce recueil de critiques consacrées au plus important des ouvrages d’Alexandre Soljenitsyne paraîtra sans doute moins instructif à ceux qui s’attacheront aux appréciations portées sur l’œuvre littéraire qu’à ceux (plus intéressés par la vie soviétique que par sa littérature) qui voudront connaître l’accueil réservé par l’intelligentsia russe au dessein qui est à l’origine de la fresque historique dont Août quatorze constitue le premier « nœud ». La curiosité de ces derniers sera d’autant mieux satisfaite que les auteurs des articles réunis dans le recueil ont pu exprimer leur opinion en toute liberté : publiés en « samizdat » (ouvrages circulant sous le manteau), ils ont de ce fait échappé à la censure. Lire la suite

  p. 187-188

Honoré Gevaudan : Tiens, vous faites ce métier-là !  ; Éditions Fayard, 1974 ; 324 pages - Georges Vincent

Sétois, fils de comédien et condisciple de Brassens, le contrôleur général Honoré Gévaudan, qui nous dit être entré un peu par hasard, en 1942, en Algérie, à la Police judiciaire, est aujourd’hui directeur adjoint de la célèbre PJ où il a plus spécialement la charge des affaires criminelles, c’est-à-dire de la répression du banditisme, des crimes et délits contre les personnes et les biens, des atteintes à la sûreté de l’État et des affaires de stupéfiants. C’est l’histoire d’une carrière riche en expériences de toutes sortes et sous des régimes divers qui nous est ici contée dans un style alerte et sans prétention. Le récit, émaillé de maintes anecdotes mais au ton profondément humain, détruit le mythe du policier à la Maigret ou type « Série noire » et présente sous leur vrai jour ces hommes qui servent avec abnégation, et non sans risques, pour protéger à longueur de jours et de nuits la vie et les biens des citoyens dont ils ont trop souvent l’impression d’être ignorés ou même mal aimés. ♦

  p. 188-188

André Thirion : Éloge de l’indocilité  ; Éditions Robert Laffont, 1973 ; 330 pages - J. De

Surréaliste à l’itinéraire politique compliqué (jadis adepte du communisme, il en est maintenant un critique acerbe), André Thirion a raconté dans Révolutionnaires sans révolution le contact manqué entre le surréalisme et la révolution communiste. Lire la suite

  p. 188-189

Jacques Vendroux : Cette chance que j’ai eue. Souvenirs de famille et journal politique  ; Éditions Plon, 1974 ; 442 pages - Georges Vincent

« Qu’il s’agisse, nous dit Jacques Vendroux, de vie personnelle, de vie familiale, de vie nationale, tout s’efface ou se ternit qui n’a pas marqué l’homme au fond du cœur ». Son livre témoigne de la marque profonde imprimée dans le sien par le Général de Gaulle, son beau-frère, qu’il n’a cessé d’admirer et auquel il a voué une affection payée d’ailleurs de réciprocité. Lire la suite

  p. 189-189

David Bergamini : La conspiration de Hiro-Hito  ; (traduit par Marie-Alyx Revellat) Éditions Fayard, 1974 ; 493 pages - André Nolde

À première vue, il ne s’agit que d’un livre de plus sur la guerre du Pacifique, sujet déjà largement et presque exhaustivement traité, sous tous ses aspects possibles et imaginables, par une multitude d’auteurs en Europe comme aux États-Unis. Et cependant cet ouvrage se distingue de tous les autres par la thèse assez inattendue, pour ne pas dire inédite, qui est sa raison d’être et son point d’appui. Cette thèse est la suivante : la politique agressive du Japon en Asie depuis 1930, l’attaque par surprise de Pearl Harbour, l’extension des hostilités à l’ensemble du Sud-Est Asiatique et du Pacifique, la résistance désespérée de la dernière année de la guerre – tout cela a été voulu, conçu, préparé, exécuté par la seule volonté de l’empereur Hiro-Hito, ce personnage soi-disant fallot, timide et effacé, qu’on a toujours présenté comme manipulé à leur guise par les militaires japonais et leurs complices de la grande industrie et de la haute finance ! Lire la suite

  p. 190-190

Guy Pedroncini : Pétain, Général en chef (1917-1918)  ; Puf, 1974 ; 464 pages - J. De

Voilà un livre important. Il est d’abord signe d’une intéressante évolution des universitaires face à l’étude de la guerre. La trop grande indifférence à cet aspect de l’histoire que l’on a pu constater chez de nombreux historiens paraît désormais battue en brèche par une prise de conscience : l’étude des guerres ne peut plus être reléguée en quelques lignes furtives. L’accent mis – justement – sur l’étude des structures socio-économiques et des mentalités n’est pas inconciliable avec une approche sérieuse du phénomène guerre sous tous ses aspects. Guy Pedroncini le dit avec beaucoup d’autorité dans sa préface. Lire la suite

  p. 191-192

Colonel Henri Romans-Petit : Les maquis de l’Ain  ; Éditions Hachette, 1974 ; 166 pages - J. De

La collection « Libération de la France » poursuit ses publications à un rythme accéléré. Après les ouvrages du général Gambiez et de Pierre Bertaux sur la libération de la Corse et de Toulouse, voici une histoire des maquis de l’Ain, écrite par celui qui en fut le créateur et le chef jusqu’à la Libération. Lire la suite

  p. 192-192

Revue Défense Nationale - Mai 1974 - n° 333

Revue Défense Nationale - Mai 1974 - n° 333

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Mai 1974 - n° 333

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