Discours de M. Édouard Balladur, Premier ministre, devant les auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), le 8 septembre 1994. Lire la suite
Électronique et défense
Parmi toutes les améliorations apportées aux armes conventionnelles au cours des dernières décennies, celle de la précision est probablement la plus remarquable. En donnant à des systèmes d’armes la capacité d’obtenir d’emblée l’effet recherché, on élargit considérablement leur champ d’emploi et on leur permet de jouer un rôle accru — voire décisif — tout au long des différentes étapes d’un engagement militaire. Limité jusqu’à maintenant au domaine tactique, l’emploi des armes de précision pourrait donc s’étendre, au cours des années à venir, aux frontières du stratégique, et notamment dans la gestion de crises telles que nous les connaissons déjà aujourd’hui. Lire les premières lignes
« La puissance ne consiste pas à frapper fort et souvent mais à frapper juste. »
Honoré de Balzac Lire les premières lignes
L'auteur, directeur de l'Institut Prométhée et membre du Conseil scientifique de la défense, s'appuie, pour ce qui concerne les aspects de sécurité et de défense, sur une recherche conduite par Prométhée pour la Délégation aux affaires stratégiques (DAS) du ministère de la Défense. Les opinions présentées n'engagent que l'auteur.
Repères - Opinions - Débats
Nous avons longuement analysé le Livre blanc sur la Défense français. Il se trouve qu’un même document a été élaboré presque simultanément par les gouvernements allemand et britannique. Il était donc particulièrement intéressant de faire une étude comparative des stratégies présentées par les trois principales puissances militaires d’Europe occidentale. Lire les premières lignes
L'auteur, attaché de recherche auprès de l’Institut européen de recherche et d’information sur la paix et la sécurité, à Bruxelles, nous propose le texte d’une communication faite lors du colloque sur la sécurité européenne, organisé à Paris les 19 et 20 mai 1994 par le club « Participation et progrès ». Lire les premières lignes
En août-septembre 1994, l'auteur nous avait présenté une synthèse de l'activité de la Direction des applications militaires du Commissariat à l'énergie atomique (CEA/DAM) de 1990 à 1994. Ici, il décrit avec minutie le coût de la composante sous-marine nucléaire stratégique du Royaume-Uni.
Sur la mappemonde se dessinent deux grands ensembles latins : le nord de la Méditerranée occidentale et, de l’autre côté de l’Atlantique, l’Amérique du Sud avec l’isthme centraméricain et le Mexique. On y trouve quatre pays de poids : la France, l’Italie, de population presque égale, le Brésil (cent soixante millions d’habitants) et le Mexique (quatre-vingt-dix millions). Cinq sont membres de l’OCDE, club des vingt-cinq pays les plus industrialisés : les quatre du sud-ouest de l’Europe, ainsi que le Mexique, admis au printemps dernier ; et deux — la France et l’Italie — le sont du G 7, club des sept plus riches. Sauf rares exceptions — Cuba en est une —, ils sont maintenant d’option libérale et démocratique, ce choix étant de l’autre côté de l’Atlantique souvent récent et plus formel que réel. Tous sont aussi des républiques, sauf l’Espagne depuis peu, et sans ses quatre États latins l’Union européenne serait majoritairement faite de monarchies. Lire les premières lignes
L'auteur apporte sa contribution au débat sur les relations entre Nord et Sud, déjà évoqué dans notre revue par l'ambassadeur de France Marc Bonnefous.
L'information envahit notre vie et a de sérieuses répercussions sur nos conditions de travail. Elle est la matière première du jugement, donc de l'opinion. L'auteur nous fait part de ses réflexions sur la maîtrise des flots d'informations.
L'auteur, tout en restant dans son domaine scientifique, aborde certaines applications dans lesquelles notre pays a pris du retard puisque chaque jour nous apporte la preuve que nous ne contrôlons pas encore la situation.
Chroniques
Le Royaume-Uni, membre permanent du Conseil de sécurité, est l’un des principaux « contributeurs » des Nations unies. Au 30 décembre 1993, sa quote-part était de 5,02 % du budget général et de 6,37 % du budget des opérations de maintien de la paix (OMP). Lire les premières lignes
Les premières élections libres au Mozambique doivent se dérouler les 27 et 28 octobre 1994. Ce pays, d’un peu plus de 15 millions d’habitants et qui s’étend sur 784 000 kilomètres carrés aux frontières de la Tanzanie, du Malawi, de la Zambie, du Zimbabwe, du Swaziland et de l’Afrique du Sud, disposant de 2 470 km de côtes sur l’océan Indien, sort à peine de 18 ans de guerre civile. Ancienne colonie portugaise, indépendant depuis juin 1975, il a vu s’opposer le régime marxiste-léniniste (officiellement jusqu’en juillet 1989) issu du Front de libération du Mozambique (FRELIMO), à la Résistance nationale du Mozambique (RENAMO), dirigée depuis 1979 par Alfonso Dhlakama et créée au moment de l’indépendance. Plus d’un million de morts, 2 millions de personnes déplacées, un pays sans infrastructures et économiquement ruiné, devenu l’un des plus pauvres du monde : tel est le bilan de cette guerre civile, qui s’est achevée par un accord de paix signé à Rome en octobre 1992, et dont la mise en œuvre repose beaucoup sur le soutien des Nations unies. Celles-ci ont mis en place, en décembre 1992, l’Opération des Nations unies au Mozambique (Onumoz) qui comprend le déploiement de 7 000 hommes, dont le mandat doit durer jusqu’au 15 novembre 1994, et qui coûte environ 290 millions de dollars par an (22 États contributeurs). Lire la suite
Si la dernière réunion de l’APEC (Coopération économique de l’Asie et du Pacifique), à Seattle, a pu donner l’impression d’un monde futur dont le centre serait le Pacifique avec, à travers lui, un flot d’échanges entre les États-Unis et l’Asie, la réalité est bien différente. Les principes et les promesses du candidat démocrate à la présidence l’ont amené à s’aliéner un grand nombre des gouvernements d’Asie. Affrontée aux réalités, notamment aux impératifs économiques, l’Administration américaine a été conduite à des accommodements qui ont, en plusieurs circonstances, fait figure de reculade. Lire les premières lignes
Le Cedocar (Centre de documentation de l’armement, dépendant de la Direction des recherches, études et techniques, Dret) a senti depuis de nombreuses années le besoin de compléter son activité de fourniture de documents primaires par une activité de recherche d’information documentaire, en particulier sur les thèmes ayant une sensibilité de défense, ainsi que par une activité d’analyse, à partir des fonds documentaires, des domaines comparés de force et de faiblesse de la France dans les secteurs scientifiques et techniques de sa compétence. Il s’est donc naturellement intéressé très tôt aux activités bibliométriques. De son côté, un service du Premier ministre chargé, entre autres, d’organiser à son profit une activité de veille scientifique et technique ainsi que la coordination interministérielle d’actions de valorisation et de protection du patrimoine scientifique et technique recherchait des moyens techniques de faire face aux flots d’informations en Information scientifique et technique (IST). Lire la suite
Bibliographie
Il n’est certainement pas utile de présenter le général Poirier à nos lecteurs, puisqu’ils savent tous que l’auteur Des stratégies nucléaires et des Essais de stratégie théorique est l’un de nos plus éminents « stratégistes », pour employer l’appellation qu’il affectionne lorsqu’il s’agit de désigner les bons esprits qui réfléchissent sur la stratégie en tant que science des concepts destinés à « mettre la politique en actes ». Ils savent peut-être moins que notre auteur, lorsqu’il a appartenu au début des années 1960 au Centre de prospective et d’évaluation (CPE) que le ministre des Armées de l’époque, Pierre Messmer, venait de créer pour l’assister personnellement dans ses choix relatifs aux futurs programmes d’armement, a beaucoup contribué à inspirer notre doctrine de dissuasion. Lire la suite
Nous avions rendu compte naguère de la parution des deux premiers tomes de Sud lointain, du plaisir et de l’intérêt que nous avions pris à leur lecture. Une allusion s’y prêtant dans le contexte, nous avions terminé en souhaitant longue vie à l’auteur ; le destin en a voulu autrement. Le maître de Bao Tan prolonge et termine la saga, « vingt ans après » aurait écrit Dumas, les vingt ans qu’il fallut aux Viets pour parcourir le chemin de Hanoï à Saïgon. Lire la suite
Aux États-Unis, le conflit non encore terminé, Jacques Riboud dicte quelques mots sur la « drôle de guerre », la campagne de France, la retraite ; souvenirs, déjà, qu’un ami sous-titre La guerre à cheval. C’est ce manuscrit, révisé, qui nous est ici proposé et qui garde l’acuité du témoignage à chaud. Lire la suite
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