Nous sommes heureux de publier cet article que l'auteur a bien voulu rédiger à l'intention du grand public s'intéressant aux questions de Défense nationale. Après avoir brossé largement les méthodes du Vietminh, le commandant des Forces aériennes d'Extrême-Orient en déduit un certain nombre de suggestions que les hauts responsables de la conduite de la guerre et de la politique en Indochine n'ont pas manqué de tirer, puisqu'elles ont déjà reçu un commencement d'exécution et le recevront chaque jour davantage avec la participation de plus en plus large des États Associés à l'effort de guerre commun. Lire les premières lignes
Les problèmes de la banque, relativement à la défense nationale se sont toujours posés, mais sous d’autres formes que celles qu’on leur connaît aujourd’hui. C’est en effet toute la question des rapports entre la guerre et l’argent en général. Depuis les temps les plus anciens, pour mener une guerre, il faut avoir des moyens financiers et économiques. Comment se procurer ces moyens, comment les utiliser au mieux, comment paraître riche quand on est pauvre ? Voilà le problème des rapports de la défense nationale et de la banque. Lire les premières lignes
Nous laisserons de côté la première découverte de l’Amérique par les Vikings, quatre ou cinq siècles avant Colomb (US. NIP, janvier, 65-72) ; nous laisserons de côté l’évocation des recherches qui, en perfectionnant le chronomètre, favorisèrent, au xviiie siècle, les progrès de la grande navigation (US. NIP, mars, 303-9). « Churchill, Premier Lord de l’Amirauté, 1911-1915 » nous amène au seuil de la première guerre mondiale, où la flotte britannique lui a dû d’entrer, non seulement toute groupée après la revue de juillet 1914, mais dotée, avec le concours de lord Fisher, du croiseur de bataille et de la chauffe au mazout (US. NIP, janvier, 19-27). Lire les premières lignes
Chroniques
Le 7 mai 1953, le général américain Alfred Gruenther, chef d’état-major, se rendit à Tunis sur invitation du Résident général pour y assister aux cérémonies commémoratives du 10e anniversaire de la libération de la Tunisie. Au cours d’un banquet offert par la municipalité de Tunis, le général proclama que « la France était une position clé de la défense européenne et mondiale et que le Président Eisenhower le sut lorsqu’il fonda SHAPE en 1951 et qu’il le sait encore plus aujourd’hui ». Lire la suite
À Pan Mun Jom, les négociations entre les représentants des Nations unies et ceux des Sino-Coréens ont, en mai, évolué favorablement. Le 7, on avait appris que les Sino-Coréens renonçaient à leur exigence antérieure du transfert physique dans un pays neutre des prisonniers qui auraient à choisir entre le rapatriement et la libération pure et simple. Après qu’un nouveau plan ait été soumis aux communistes, les négociations furent suspendues le 16, puis reprises à huis clos le 25. Pendant ce temps, le Gouvernement britannique intervenait à Washington avec l’appui des autres membres du Commonwealth pour demander que les ultimes propositions des alliés ne soient point différentes, sur l’essentiel, de celles que l’Inde avait fait accepter à la quasi-unanimité par les Nations unies. Lire les premières lignes
Depuis notre dernière chronique, les événements ont évolué, en France, avec une grande rapidité. Le gouvernement de M. René Mayer, après avoir pris par décrets certaines mesures d’assainissement financier, a échoué devant l’Assemblée nationale en demandant des « pouvoirs élargis » pour opérer des réformes plus profondes. M. Paul Reynaud, tout en présentant un diagnostic précis de notre situation économique et financière, a échoué aussi devant le Parlement, pour des raisons d’ordre constitutionnel. Enfin, M. Mendès-France, qui s’était volontairement tenu à l’écart du pouvoir depuis 1945, n’a pu, non plus, obtenir l’investiture, malgré un programme économique et financier dont la grande majorité des Français a reconnu l’opportunité, pour des raisons tenant essentiellement à la politique extérieure, et, en particulier, à la politique de la France dans l’Union française. Lire les premières lignes
Bibliographie
Voici un livre de brûlante actualité. C’est un « essai » plein d’idées neuves, qui apporte un plan et des solutions à l’angoissant problème de la défense occidentale. Lire la suite
Le général Lionel-Max Chassin ne se contente pas de diriger avec énergie et habileté l’action aérienne en Indochine ; il profite de son contact avec les réalités asiatiques pour éclairer un des problèmes les plus intéressants à l’ordre du jour de la politique d’Extrême-Orient : le rôle de Mao Tsé-Tung qui semble devoir tenir dans l’histoire la place d’un Lénine ou d’un Staline chinois. Lire la suite
Sous ce titre général, M. Gabriel Ardant étudie le fonctionnement des Entreprises publiques et celui des Services généraux de l’État. Son étude revêt une forme critique, orientée vers le rendement, des références étant recherchées, particulièrement dans le fonctionnement des entreprises privées. L’intérêt majeur de l’ouvrage se trouve dans la partie constructive. L’auteur résume l’esprit des réformes proposées dans la formule suivante, pleine de sens : « Nécessité de faire évoluer le gouvernement des hommes vers l’administration des choses. » Lire la suite
Le capitaine de frégate Blanchard a exercé le commandement de L’Aventure, escorteur de 2e classe du type frégate, détaché par la Marine nationale sur les lieux de pêche. De cette campagne, il nous donne un récit charmant, aussi vivant que documenté, où nous assistons au travail de ces durs pêcheurs de bancs sur nos chalutiers modernes. Nous sommes ici bien loin de Mon frère Yves. Leur vie est extrêmement pénible mais elle a perdu bien de son romantisme. Il n’en reste pas moins vrai que, pour un narrateur de la qualité du commandant Blanchard, il y avait matière à un excellent ouvrage où le pittoresque se marie heureusement à l’observation objective, et où nous voyons défiler des paysages aussi divers que ceux de l’océan, parfois déchaîné, ceux du Canada, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Saint-Jean-de-Terre-Neuve et du Groenland. ♦
M. Jean d’Esme, à qui nous devons déjà bon nombre d’excellents ouvrages de vulgarisation sur des sujets généralement patriotiques, nous donne, cette fois, un de Lattre fort bien documenté et narré avec une élégante aisance. Il aura, croyons-nous, le plus vif succès auprès de tous nos jeunes. ♦
C’est une œuvre fort importante, sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, que vient de publier le général Sabattier. Il avait été préparé, par de nombreuses années de séjour comme attaché militaire à Pékin et par des missions au Japon, au rôle qu’il fut appelé, malgré lui d’ailleurs, à jouer en Indochine pendant la dernière guerre. Nommé commandant de la division du Tonkin, il prolongea la lutte contre les Japonais à la suite de leur coup de force de mars 1945 et ne passa en Chine qu’après avoir épuisé tous les moyens de combat, à la tête de très faibles forces, dans une région désolée, où se sont livrés récemment des combats acharnés. Lire la suite
Il était réservé à un Anversois d’une ténacité toute flamande, mais en même temps Français par sa mère, de nous raconter ses aventures en Afrique, à bord d’une petite jeep. Lire la suite
C’est un tableau élégant et pittoresque que nous donne le Prince Félix Youssoupoff de la vie de la Russie impériale avant son exil définitif, notamment avant la guerre de 1914 et la Révolution de 1917, qui causa tant de ruines dans cet immense pays déjà miné par de multiples tendances et éléments subversifs. Lire la suite
Georges Blond s’était déjà imposé à l’attention par ses livres précédents : Le survivant du Pacifique, Convois vers l’URSS, Le débarquement où une verve de véritable romancier et de grand journaliste s’alliait à une documentation minutieuse. Ce sont ces mêmes qualités que l’on note dans son dernier livre sur l’agonie de l’Allemagne. Sa bibliographie contient tous les livres importants, et leur nombre est déjà grand, parus sur la dernière période de la guerre et, en outre, des dépouillements de principales revues militaires françaises et étrangères. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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Novembre 2025
n° 884
La Charte de Paris (1990), une ambition déçue - Adapter nos armées pour faire la guerre
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...
120 pages