Janvier 2023 - n° 856

Pour une stratégie d'influence

« La France ne peut être la France sans la grandeur. »

Charles de Gaulle
136 pages

Chères lectrices et chers lecteurs de la Revue Défense Nationale, français et étrangers, en France et hors de nos frontières, toute l’équipe de la RDN vous souhaite une très bonne année 2023. Lire la suite

  p. 1-2

Pour une stratégie d’influence

Le champ informationnel est devenu central dans la compétition stratégique. L’influence est désormais une composante majeure pour nos opérations, d’autant plus que les technologies numériques accélèrent le tempo opérationnel. La fonction « Influence » est essentielle et indispensable. Lire les premières lignes

  p. 9-15

La stratégie d’influence est désormais indispensable dans le cadre de la compétition internationale à laquelle la France est confrontée. D’où la montée en puissance des efforts que notre pays va engager pour renforcer ses fonctions et promouvoir son modèle fondé sur la démocratie, les libertés et le respect du droit international. Lire les premières lignes

  p. 16-19

La RNS présentée par le président de la République à Toulon, le 9 novembre, met en exergue face au triptyque Compétition–Contestation–Affrontement caractérisant l’état du monde et la réponse Puissance–Influence–Résilience. Cela doit constituer le socle, non seulement de la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) mais de la Nation. Lire les premières lignes

  p. 20-24

La France est une puissance militaire crédible qui fournit un effort de défense important. Pourtant, il importe d’accroître notre influence au sein de l’Otan, notamment en écoutant davantage nos partenaires. Cela exige un effort collectif de tous les acteurs concernés, y compris politiques. Lire les premières lignes

  p. 25-30

La Revue nationale stratégique propose un niveau d’ambitions bienvenu, avec en particulier la conceptualisation de la fonction « Influence ». Toutefois, en ne définissant pas concrètement les moyens, il faudra attendre la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) pour fixer la hauteur des engagements français afin de répondre aux tumultes du monde. Lire les premières lignes

  p. 31-36

L’introduction de la fonction « Influence » dans la RNS marque une innovation tant dans la forme que dans le fond. Cela impliquera une meilleure coordination de tous les acteurs étatiques avec cependant des interrogations sur les objectifs à atteindre sur le lien entre influence, puissance et rang. Lire les premières lignes

  p. 37-43

La RNS souligne l’importance d’une stratégie d’influence. Celle-ci doit également prendre en compte la Lutte informatique d’influence (L2I) tant le cyberespace est devenu essentiel. Il reste cependant à mieux définir les modes d’action et les moyens à mette en œuvre. La prochaine Loi de programmation militaire (LPM) devrait apporter des éclaircissements. Lire les premières lignes

  p. 44-48

Le fait de désigner l’influence comme une nouvelle fonction stratégique marque une évolution dans notre conception de la posture de sécurité aujourd’hui nécessaire. Toutefois, l’influence ne se décrète pas, elle se construit et doit s’inscrire dans une démarche globale conforme à notre mode de gouvernance. Lire les premières lignes

  p. 49-52

L’influence est la traduction de la puissance d’un État et de ses capacités à agir sur la scène internationale. De ce fait, l’influence participe directement à la souveraineté et doit s’appuyer sur de nombreux leviers d’action comme la diplomatie, la culture, les médias, mais aussi la finance et le droit via ses normes. Lire les premières lignes

  p. 53-55

La langue est un outil majeur d’influence. La Francophonie est ainsi un atout majeur qu’il convient de développer. La Renaissance Française, créée en 1915, participe à valoriser le français, langue universelle porteuse d’une culture pluriséculaire. Celle-ci doit être cultivée et développée, contribuant au rayonnement de la France. Lire les premières lignes

  p. 56-62

L’UE s’est construite au fur et à mesure renforçant son approche autour de l’économique principalement. Cependant, peu à peu, la dimension géopolitique s’est imposée, obligeant les États-membres à accepter l’idée de puissance. Cela exige désormais de développer une vraie stratégie d’influence. Lire les premières lignes

  p. 63-68

Il y a 50 ans

RDN 318, janvier 1973Déjà en 1971, l’URSS était confrontée à la baisse de sa démographie. Pays sous-peuplé au regard de son immensité, l’Union soviétique voyait sa population privilégier d’abord l’accès aux biens matériels et donc à réduire fortement sa natalité. Après le démembrement de l’URSS, le problème reste entier pour la Russie, dont la population qui atteignait 130 millions en 1971 puis 147 en 1989 n’est plus que de 145 millions en 2021, avec un vieillissement accéléré des Russes Lire la suite

  p. 70-70

Opinions

L’UE a longtemps évité l’idée de puissance et de souveraineté. Or, avec la pandémie puis la guerre en Ukraine, l’Europe a été contrainte d’engager sa mutation en acceptant de devoir enfin s’affirmer comme acteur géopolitique. Le chemin reste cependant difficile pour relever le défi. Lire les premières lignes

  p. 71-78

Les choix stratégiques faits par l’Allemagne ont été brutalement remis en cause depuis le 24 février 2022. La sortie du nucléaire au profit du gaz russe et la dépendance aux exportations vers la Chine posent désormais des difficultés majeures, tandis que le tandem franco-allemand demeure fragile dans le champ de la défense. Lire les premières lignes

  p. 79-84

L’aviation française a su construire son autonomie, s’appuyant sur une industrie de plus en plus performante. L’indépendance capacitaire ainsi acquise s’appuie aussi sur une interdépendance maîtrisée, que ce soit au sein de l’Otan ou dans sa dimension européenne avec une interopérabilité acquise et toujours développée. Lire les premières lignes

  p. 85-91

La Russie, reprenant l’héritage de l’URSS, a entrepris de s’implanter en Afrique via une pénétration des pays les plus instables en s’appuyant sur la dimension militaire. La milice Wagner constitue un des bras armés de Moscou, se payant en nature avec le pillage des ressources naturelles comme l’or. Lire les premières lignes

  p. 92-100

Repères

La guerre de la Russie contre l’Ukraine continue à interroger sur les objectifs et la stratégie militaire mise en œuvre par Moscou. D’où le besoin d’une approche multidimensionnelle pour tenter de comprendre un conflit entièrement voulu par le maître du Kremlin, en violant toutes les règles internationales. Lire les premières lignes

  p. 101-106

L’introduction de la notion de continuum dans le Livre blanc de 2008 a marqué une rupture conceptuelle dans le champ de la défense. La problématique porte alors sur la belligérance et sa définition dans le cadre juridique avec un risque de confusion avec la criminalité de droit commun. Lire les premières lignes

  p. 107-111

La National Security Strategy (NSS) a été présentée le 12 octobre 2022. Ce document très complet éclaire les choix stratégiques de Washington dont l’impact est majeur pour les relations internationales. Cela signifie aussi qu’il permet de comprendre la réflexion américaine sur l’évolution du monde. Lire les premières lignes

  p. 112-121

Chronique

Le maréchal Mikhaïl Toukhatchevski (1893-1937) a eu une influence considérable pour l’Armée rouge en concevant la doctrine opérative qui sera mise en œuvre lors de la Seconde Guerre mondiale. Victime des purges staliniennes, son influence reste très sensible encore aujourd’hui via la doctrine Guerassimov. Lire les premières lignes

  p. 122-126

Recensions

Ivan Cadeau : Cao Bang 1950 – Premier désastre français en Indochine  ; Éditions Perrin, 2022 ; 394 pages - Claude Franc

Cao Bang 1950Épisode dramatique de la guerre d’Indochine, qui s’est déroulé en octobre 1950, la « bataille de la RC 4 », c’est-à-dire les combats liés à l’évacuation de Cao Bang, a donné lieu à toute une littérature allant des témoignages des combattants, notamment ceux des commandants des deux colonnes, les colonels Charton et Lepage – leurs supérieurs, les généraux Alessandri ou Carpentier ayant préféré ne pas s’exprimer – aux récits détaillés des combats, rejoignant alors souvent le genre de la geste héroïque. Il manquait une approche historique globale de cet événement, encore partiellement méconnu, rédigée par un véritable historien militaire. C’est chose faite. Le lieutenant-colonel Ivan Cadeau, historien averti et reconnu comme « le » spécialiste de la guerre d’Indochine (1), comble brillamment cette lacune, par cet ouvrage, remarquable synthèse de l’événement, qui le replace dans le contexte général de la guerre d’Indochine, tout en ne se limitant pas, comme tous les autres ouvrages l’ont fait, au seul point de vue français, car il est allé voir « de l’autre côté de la colline », dans la limite des sources vietminh disponibles, bien sûr. Bref, un vrai livre d’histoire qui, sans nul doute, fera référence. Lire la suite

  p. 127-130

Sam Tangredi et George Galdorisi : AI at War—How Big Data, Artificial Intelligence and Machine Learning are changing Naval Warfare  ; Naval Institute Press, Annapolis, 2021 ; 450 pages - Thibault Lavernhe

AI at War—How Big Data, Artificial Intelligence and Machine Learning are changing Naval WarfareS’il est un sujet objet de fantasmes, dans la guerre navale comme ailleurs, c’est bien l’intelligence artificielle (IA). On la voit là où elle n’est pas, et on lui prête bien souvent des vertus qu’elle n’a pas, en particulier dans le domaine naval, siège d’une course technologique où les hommes – et leur intelligence – cèdent en apparence la place aux machines. Or, l’IA, cette mal nommée – car par définition l’IA, qui imite les comportements humains, n’est pas intelligente – mérite d’être remise en perspective au-delà des considérations superficielles et du « hype » dont elle fait l’objet dans des publications grand public. Lire la suite

  p. 130-132

Revue Défense Nationale - Janvier 2023 - n° 856

Pour une stratégie d'influence

For a strategy of influence

Information has become central to strategic competition. Influence is now a major component of our operations—increasingly so, given that digital technology is accelerating operational tempo. The influence function is a basic necessity.

A strategy of influence is now essential in the framework of the international competition confronting France today. Hence the greater effort our country is preparing to make in order to reinforce its functions and promote its model, one founded on democracy, freedom and respect of international law.

The National strategic review presented by the President of the Republic in Toulon on 9 November highlights a state of the world characterised by competition, contest and confrontation, and a response to it characterised by power, influence and resilience. This should form the foundation stone not only of the next Military programming law, but of the nation itself.

France is a credible military power, with a commitment to substantial defence effort. It is nevertheless important to increase our influence within NATO, particularly by listening more attentively to our partners. That in turn demands collective effort from everyone involved—politicians included.

The National strategic review offers a welcome level of ambition, and in particular promotes the concept of influence. That said, since the review defines neither means nor assets, we will have to await the next Military programming law to see the level of French commitment to responding to global tumult.

The introduction of influence in the National strategic review is innovative in both form and function. It will require better coordination of all state actors, though questions remain on the desired objectives of the link between influence, power and importance.

The National strategic review underlines the importance of a strategy of influence. Given the now essential nature of cyber space, the strategy must also take into account digital influence warfare. Modes of action and assets to be allocated nevertheless remain to be defined. The next Military programming law should offer greater insight.

The designation of influence as a new strategic function marks a development in our concept of the security posture we need today. And yet influence cannot be made to order: it has to be built, and needs to form part of an overall approach consistent with our form of governance.

Influence is the expression of the power of a state and of its ability to act on an international level. Influence thus constitutes a direct element of sovereignty and needs to draw upon numerous factors of leverage such as diplomacy, culture and the media, and also upon finance and the rule of law.

Language is a major tool of influence. Francophony is therefore a major asset, worthy of development. La Renaissance Française is an association founded in 1915 which aids broader recognition of French—a universal language, bearing within it a centuries-old culture, one that should be cultivated and developed to contribute to the influence of France.

The EU has been constructed step by step, strengthening its approach principally through the economy. That said, politics have gradually intervened, compelling member states to accept the idea of power. That now requires the development of a genuine strategy of influence.

Opinions

The EU has long avoided the idea of power and sovereignty. With the Covid pandemic and the war in Ukraine Europe has nevertheless been pressured into accepting that it must at last make its mark as a geopolitical actor. The road to rising to this challenge is a bumpy one.

German strategic decisions have been dramatically called into question since 24 February 2022. The decision to eliminate nuclear power generation in favour of Russian gas, and a dependence on exports to China are now posing enormous difficulties; at the same time the Franco-German alliance regarding defence matters remains delicate.

French aviation has been able to develop its autonomy through the support of an increasingly high-performance aerospace industry. The independence in capability thus acquired has also drawn upon carefully-controlled inter-dependence within both NATO and the EU. Some interoperability has been achieved and is being developed further.

Taking up the legacy of the USSR, Russia has begun to establish itself in Africa by penetration of the most unstable of countries through the use of military might. The paramilitary Wagner Group is one of Moscow’s strong arms, earning its keep through pillage of natural resources such as gold.

Viewpoints

The war Russia is waging against Ukraine continues to invite questioning of Moscow’s objectives and military strategy. A multi-dimensional approach is required if we are to understand a conflict deliberately sought by the master of the Kremlin in violation of all international rules.

The introduction of the notion of continuum in the 2008 Livre Blanc (Defence white paper) marked a significant break with previous concepts of defence matters. The problem at the time related to belligerance and its legal definition, together with a risk of confusion with common-law crime.

The US National Security Strategy (NSS), presented on 12 October 2022, is a comprehensive document which describes Washington’s range of strategic options. Those chosen will have a major impact on international relations. The NSS also allows us to understand American thinking on global evolution.

Chronicle

Marshal Mikhail Tukhachevsky (1893-1937) had considerable influence over the Red Army through his conception of operational doctrine which was followed in the Second World War. Although a victim of the Stalinist purges, his influence can be seen even today in the Gerasimov doctrine.

Book Reviews

Ivan Cadeau : Cao Bang 1950 – Premier désastre français en Indochine  ; Éditions Perrin, 2022 ; 394 pages - Claude Franc

Sam Tangredi et George Galdorisi : AI at War—How Big Data, Artificial Intelligence and Machine Learning are changing Naval Warfare  ; Naval Institute Press, Annapolis, 2021 ; 450 pages - Thibault Lavernhe

Revue Défense Nationale - Janvier 2023 - n° 856

Pour une stratégie d'influence

Chères lectrices et chers lecteurs de la Revue Défense Nationale, français et étrangers, en France et hors de nos frontières, toute l’équipe de la RDN vous souhaite une très bonne année 2023.

L’année 2022 aura été marquée par le conflit en Ukraine, auquel il faut bien le dire nous ne croyions pas, ou plutôt nous nous persuadions qu’il n’était pas possible et que la raison l’emporterait.

Notre Revue s’est efforcée, tout au long de l’année, de vous informer en consacrant une majeure partie de ses pages à comprendre ce conflit. L’architecture européenne de sécurité en Europe, associant la Russie, c’est bien l’avenir que nous nous sommes efforcés d’éclairer grâce à tous les contributeurs qui se sont mobilisés sur de nombreux sujets et que je remercie. Et nous allons continuer.

Ce conflit a déjà trop duré. Il a trop duré pour les Ukrainiens, mais également pour les Russes. Il a trop duré pour les pays européens qui voient leur économie se dégrader et leur autonomie de sécurité se réduire tandis que leur dépendance à l’ami américain s’accroître. Il est temps de trouver une porte de sortie par le haut en reconnaissant que l’Ukraine comme la Russie ont le droit de choisir leur destin et que leurs sécurités respectives doivent être garanties par cette architecture européenne. Nous pourrions consacrer une année de publications de la RDN pour tenter d’expliquer les raisons de l’échec de la construction de cette architecture de sécurité européenne depuis 30 ans, sans pour autant nous entendre sur le verdict, tant les responsabilités sont partagées. Nous devons toutefois reconnaître qu’il y a eu une vraie volonté européenne et russe, mais qu’elles n’ont pas convergé. C’est de cette volonté qu’il faut repartir pour maintenant réussir.

Ce conflit nous a confirmé que sans architecture de sécurité commune, la paix n’est jamais acquise pour longtemps et que la résurgence d’un conflit de haute intensité est toujours possible. Bien sûr, nous pouvons nous rassurer égoïstement en nous disant que les chars russes sont encore loin de notre sol national, mais ce serait oublier que les menaces sont polymorphes et qu’il y a bien d’autres moyens de s’en prendre à notre sécurité et à notre confort : les attaques cyber et les entraves à nos approvisionnements énergétiques n’en sont que quelques échantillons.

Ce conflit nous rappelle que celui qui veut gagner la paix doit accepter de préparer la guerre, ne serait-ce que pour « gagner la guerre avant la guerre » pour reprendre les termes du Chef d’état-major des armées dans les pages de ce numéro consacré à l’influence. Car nous aurons toujours un adversaire, celui qui « cherche à nous imposer sa volonté », dès le stade de la compétition.

Ce conflit nous enseigne que notre outil de défense n’est pas encore suffisamment adapté aux différentes formes de menaces que nous avons vu surgir en Ukraine et qu’il doit constamment évoluer. Pour autant, il serait illusoire de penser que ce conflit remet en cause les choix que nous avons faits jusqu’à maintenant. Il faut à la fois continuer à renforcer nos capacités de haute intensité, face à un adversaire mettant en œuvre un arsenal hautement technologique, tout en étant capable de se défendre contre des menaces qui le sont moins, voire de les utiliser ! Il serait surtout illusoire de penser que la guerre de demain ne se fera que dans les nouveaux espaces, notamment ceux qui sont immatériels et que nous pouvons cesser de construire des avions, des navires de guerre et des chars.

Ce conflit nous révèle enfin que la défense ne repose pas seulement sur les militaires des Armées, mais sur la Nation tout entière. C’est la leçon de courage efficace que nous a donnée le peuple ukrainien. Les forces morales de la Nation doivent être mises en œuvre en permanence, pas seulement lorsque le pays est attaqué. Elles contribuent à la crédibilité de notre outil de défense, dont la fonction première est de persuader l’adversaire qu’il ne parviendra pas à nous imposer sa volonté. Cette restauration des forces morales passe par de nouvelles relations avec nos industriels de défense, une meilleure organisation de notre réserve opérationnelle, mais surtout une vraie politique de développement de l’esprit de défense qui doit commencer par une implication de l’ensemble des ministères et pas seulement celui des Armées. La Revue Défense Nationale a un rôle à y jouer, elle doit pour cela être plus et mieux diffusée, tout en étant accessible au plus grand nombre de nos concitoyens et pas uniquement aux spécialistes de la défense. C’est le défi que je nous donne pour 2023.

Je vous souhaite une très bonne année, à vous et à ceux qui vous sont chers dans la confiance en l’avenir. ♦

Thierry Caspar-Fille-Lambie

Revue Défense Nationale - Janvier 2023 - n° 856

Pour une stratégie d'influence

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